UDPS, rentre dans les rangs et oublie son cheval de bataille, la vérité des urnes et l’impérium payé à coup de millions par les naïfs…

24/12/2014 00:27

Bruno Mavungu, secrétaire national de l’UDPS le 26/11/2013 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le revirement previsible de l'UDPS, sur sa stratégie de la reconquête du pouvoir, s’est soldé à Bruxelles par des déclarations de bons usages politiques, par la grande démagogie, une véritable langue de bois, afin de plaire à la communauté internationale, qu’un certain fils d’Etienne TSHISEKEDI, fustigeait lors de sa sortie médiocre à Anvers, qui d’ailleurs, a été depuis rappelé à l’ordre. On ferme son clapet, bon gré et mal gré et on avale les couleuvres...

Un amateur de la politique, qui devrait pour le bien de tous, retourner dans son ancien métier de livreur de pizzas. Me dit-on, qu’il n’y a pas de sot métier… Ce parti qui jadis faisait rêver les incrédules, les amateurs de contes de fées, ne prône plus, d'après la dernière conférence de presse du Secrétaire Général de l’UDPS, sans fracas et encore moins d'éclat à Bruxelles dans une salle parsemée, la vérité des urnes, pire encore, rangée aux oubliettes, l'impérium qu'ils nous bassinaient à gorge déployée, à la longueur de journée, jusqu'à ce qu'ils poussent le vice plus loin, en organisant dans un réflexe mercantile, une collecte dans toute la diaspora, In Fine, de soutenir cette cause qui dans son essence même n'avait aucune chance de voir le jour. Lorsqu’on chasse, le naturel c’est les réflexes bien ancrés qui font surface. Le lucre, le marcantilisme et le népotisme !

Est-ce que ce revirement peut-il se traduire en trahison, en escroquerie, puisque les gens ont cotisé aveuglement pour cette chimère bâtit autours du militantisme, et du patriotisme? Une campagne de collecte de fonds, qui deviendrait, selon toute vraisemblance, une collecte pour l'enrichissement illicite de la famille, qui confisque ce parti, ce patrimoine national avec des méthodes dignes de la Cosa-Nostra. N’en déplaise à ceux qui liront cet article avec des œillères, posées sur un cheval borgne et sourd, de surcroit mal dressé.

Ce qui est sur aujourd'hui, UDPS, au regard de son point de presse de Bruxelles avec un secrétaire général, moins lotis en langue de voltaire, nous disait dans son baratin à deux kopecks, qu'il faille respecter le fameux accord du 24 février 2013 que son parti collait autrefois au pilori. Qui se moque de qui dans cette affaire de "cocufiage " ? J’ai failli m'étouffer avec ma croûte de pain que je mangeais tôt le matin, gagné honnêtement avec la force de mon poignet, en faisant la revue de presse africaine sur Afrique Rédaction.

Monsieur Mavunga, dans sa difficulté linguistique avérée d’aligner, des phrases complètes, bien construites, devant la presse « coupagiste » familiale, et quelques têtes respectées (journalistes) connues de la diaspora. Devant de la presse internationale, sans honte avec un français approximatif, secondé par un autre dupont-dupont (se ressemble s'assemble), s'est aligné et s'inscrit aux schémas de l’Accord-cadre pour la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs d’Addis-Abeba, ainsi qu’à ceux de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies en ce qu’ils préconisent le dialogue politique pour résoudre la crise qui plombe tous les efforts de développement du pays.

On dit, il n'y a que des imbéciles qui ne changent pas d'avis, mais ceux qui ont été embobinés, peut-on les ranger dans le camp des imbéciles, moi y compris ? Lorsqu’on dialogue avec celui qui au regard des multiples rapports, en commençant par celui de l’église catholique, de centre Carter, de l’Union Européenne, de la SADC et Ong, unanimes tous, sur les résultats des dernières élections présidentielles de novembre 2011.

On peut se dire, que ce parti a vraiment « blagué » avec les congolais, en particulier ceux de la diaspora. Plus grave avec ceux qui sont tombés, avec des vies fauchées, durant cette période sanglante post et pré-électorale de 2011. Ces assassinats crapuleux, passent sur le principe de « perte et profit ». Les congolais, les résistants et patriotes qui se battent jours et nuits pour l’avènement d’un état de droit en RDC, disent non à cette forfaiture de l’UDPS…

Pour cette coquille vide, ce fameux dialogue accepté à coup d’arrangement entre copains, aura pour objets d’après leur fourberie : « vider le contentieux électoral de 2011, permettre d’instaurer un climat consensuel pour l’organisation des élections apaisées en 2016, obtenir un calendrier global devant permettre une lisibilité de la suite du processus politique, éviter toute modification ou révision de la Constitution ou de la loi électorale, obtenir l’alternance pacifique au sommet de l’Etat ». « Mdrr » ! Mort de rire, en langage commun des réseaux sociaux… Si, le ridule pouvait tuer, l’UDPS et ses dirigeants seront tous, à 10 mètres sous terre, avec la mise en scène théâtrale organisée sans avoir froid aux yeux, pour distraire une fois de plus les âmes moins éclairées et les ethno-tribalistes qui écument ce parti moribond…

Dans ce caveau de la honte, on pourra trouver en premier place, celui qui incarne cette inconstance et incurie…(sic). Comme un adage français dit, les chiens ne font pas des chats, on est à présent convaincu, que la progéniture « Marthienne » ne sera qu’à l’image de ce grand looser dépassé par les événements…

La communauté congolaise de la diaspora se sent trahie, dépitée, et reste sans voix avec ce revirement qui était plus que prévisible au regard du pécule proposé à ce conglomérat et agglomérat d'opportunistes, afin de se mettre au garde à vous, sous le drapeau de la Kabilie. Au prix de quelle trahison ?

L'immeuble avec plusieurs étages de la famille de Tshisekei en construction dans la 11èm rue de Limeté, (l'un des quartiers résidentiels de Kinshasa) engloutit tellement d'argent, il faut à tout prix, un renflouement au prix de la traitrise, afin que cet édifice, qui représente à lui seul, le mépris du peuple congolais, voit le jour.

Pourquoi dans la classe politique de la diaspora, les combattants, les patriotes, l’intelligentsia congolaise ne s’organisent-t-ils, pour avoir leur candidat, avec des revendications qui leurs sont propres ?

Tant que ces congolais de la diaspora qui se battent pour un idéal approuvé par tous, ne comprendront pas que la politique est un jeu des dupes, un monde à part, ils se retrouveront tous sans exception, le bec dans l’eau d’ici 2016.

Ceux qui ont les dents longues, les prédateurs, les opportunistes, les requins, des roublards, les sans scrupules, pourront tirer leur épingle du jeu au détriment de ceux qui ont bravé les intempéries dans la diaspora...Ainsi va, la realpolitik !

Roger BONGOS