22 Avril 2010
Créé le 22-04-2010 à 06h00 | AFRIQUE REDACTION | SOCIETE | RDC | Mis à jour le Mercredi 22-04-2010 à 09h00 Par : LE POTENTIEL
La police routière de Lubumbashi a procédé, le lundi 19 avril 2010 , à l’interdiction de circulation des taxis-motos sur l’étendue de la capitale du cuivre sous ordres des autorités hiérarchiques. Cet exemple de la province du Katanga devrait inspirer les autorités kinoises pour prendre davantage des mesures allant dans le sens de réglementer voire d’interdire de la circulation des taxis-motos à Kinshasa afin de diminuer le nombre des accidents et , par conséquent,celui des pertes en vies humaines.
La police de routière de Lubumbashi a procédé le lundi 19 avril 2010 à l’interdiction de circulation des taxis-motos sur l’étendue de la capitale du cuivre sous ordres des autorités hiérarchiques, peut-on lire sur le site de la radiookapinet.
Le ministère provincial des Infrastructures et Transports reconnaît, selon la radio onusienne, l’existence de ladite décision.
Il a estimé que Lubumbashi dispose de véhicules en quantité suffisante pour le transport de la population. Ces taximen communément appelé « manseba » (NDLR: oncle en tshiluba, l’une des quatre langues nationales en RDC) viennent pour la plupart du Kasaï.
Ils sont plus actifs dans des coins reculés de la ville où les voitures n’accèdent pas. On les retrouve aussi dans les cités universitaires et au centre-ville de Lubumbashi. Parfois, ils voyagent à trois sur une moto.
Ce que condamne l’autorité provinciale, estimant que le transport par taxi-moto n’est pas réglementé au Katanga.
Selon les sources du ministère des Infrastructures, l’état des routes ne constitue pas un motif pour autoriser le transport par taxi-moto. Et pour cause. Le gouvernement provincial a entrepris de réhabiliter les artères de la ville pour les rendre accessibles, soutiennent les mêmes sources.
En dépit des protestations de certains taximen, plus d’une personne soutiennent l’initiative du gouvernement provincial du Katanga qui devra, selon elles , servir d’école dans d’autres villes de la République démocratique du Congo.
DANGER PUBLIC
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la circulation des taxis-motos est devenue, en clair, un danger public qui frise la catastrophe à Kinshasa où on constate, ces derniers jours, une augmentation des taxis-motos en circulation sur plusieurs artères.
Malheureusement,ces transporteurs de fortune sont caractérisés par l’amateurisme et travaillent en violation des normes, augmentant ainsi le nombre d’accidents de la circulation qui se soldent souvent par de nombreuses pertes en vies humaines.
A en croire un analyste, les taxis -motos exagèrent par le nombre de personnes transportées et le coût de la course, du reste, plus onéreux et dénué de tout fondement juridique.
Ce mode de transport qui est en vogue à Kinshasa est aussi désavoué à cause de ses méthodes qui ne prennent pas en compte le respect du corps de la femme.
Pire encore, avec le réaménagement de grandes artères en cours dans la capitale, bon nombre de personnes s’accordent à dire qu’il est plus qu’urgent que les autorités prennent davantage des décisions allant dans le sens de réglementer voire d’interdire la circulation des taxis-motos à Kinshasa afin de diminuer le nombre d’accidents et, par conséquent, celui des pertes en vies humaines.
Pierre Emangongo