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Affaire Chebeya : Le collectif des ONG des droits de l'homme décide de saisir les instances judiciaires internationales

 

Crée le 29-10-2012  22h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 29-10-2012 - 22H25 PAR: LE PHARE

 

Dans son audience tenue mardi 23 octobre 2012, à la Prison centrale de Makala, la Naute Cour Militaire (HCM) a rejeté la demande des parties civiles sur l'implication du général John Numbi Banza Tambo dans l'affaire « Chebeya ». Et ce, au regard du principe d'effet dévolutif de l'Appel qui stipule que le juge ne peut connaître que les faits instruits et jugés par le premier juge. Il ne lui revenait pas de se saisir des faits mis à charge du générai Numbi par les parties civiles, car « ni la loi,' ni la doctrine ne le lui permettrait tant que l'accusé n'a pas été envoyé par le ministère public. Il ne revenait pas à un tribunal de transformer un témoin en un prévenu...», a fait observer le président de la Chambre, le colonel Nsimba.

 

Réagissant à ce prononcé, le collectif des ONG de défense des droits humains a déclaré n'être pas du tout surpris. Car, le ton avait été donné au niveau même de l'instruction du dossier avec de nombreuses irrégularités dont notamment la disparition de certaines pièces importantes dans la recherche la vérité y déposées en bonne et due forme. Parlant de l'interview de Paul Mwilambwe du 17 octobre sur RFI, le collectif relève que la Haute Cour Militaire s'est limitée simplement à se déclarer «intéressée» par ledit témoignage sans aller jusqu'à considérer les déclarations comme des éléments de preuve susceptibles de renseigner ou de l'éclairer sur les circonstances du double crime.

Pour le collectif des ONG de défense des droits humains, la non implication du général John Numbi, considéré comme le suspect numéro un de ce double assassinat, porte un discrédit, mieux un coup fatal la réputation de la justice congolaise dont le blason demeure toujours terni à cause de sa partialité et de sa dépendance révoltante des autres institutions.

Avec ce prononcé du 23 octobre 2012, le collectif considère le procès de Chebeya comme clos. Un' des avocats des parties, civiles, Me André Mwila de l'ONGDH Toges Noires a déclaré qu'il ne portera plus jamais' sa toge pour un procès qui a perdu toute sa sève au risque de cautionner des irrégularités. Le collectif demande, par conséquent, au chef de l'Etat de s'assumer en réhabilitant purement et simplement le commissaire divisionnaire principal de la police congolaise dans sa fonction d'inspecteur général.

Loin d désarmer, ce collectif lésé a annoncé à la presse' sa ferme décision de saisir, dans les tout prochains jours, les instances judiciaires internationales. Il disposerait, pour ce faire, de preuves irréfutables, récoltées grâce aux enquêtes, minutieuses menées en synergie avec certains experts des ONG des droits humains tant africaines, européennes qu'américaines. Ainsi donc, certaines autorités nationales devront répondre de leurs actes et crimes.

M.L.

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