Aïd : Un mouton commandé en un clic - Afrique Rédaction, actualité africaine, actualité africaine à la minute, actualité africaine de la semaine, actualité africaine du mois, actualité africaine à la une, actu, Afrique Maghreb, Afrique de l'Ouest, Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique centrale, Afrique subsaharienne, journal en ligne, information sur l'Afrique, actualité de la RDC, actualité de Kinshasa, actualité du congo, actualité musicale, actualité politique, la francophonie, Sports, Insolites, Musique, Culture, Afrique, Monde, France, Moyen Orient, Justice, Littérature, USA, Asie, Europe, Continent RSS, Faits Divers, Politique, Economie, Sociale, Société, Femmes, Santé, Diaspora, religions, Emplois

Les abattoirs de Corbas, hier,à la veille de la fête musulmane de l'Aïd-el-Kébir./ B. AMSELLEM / 20 MINUTES

RELIGION - Un service de livraison à domicile se développe pour l'Aïd...

C'est la nouveauté de l'Aïd-el-Kebir 2009. A l'occasion de cette fête musulmane qui débute vendredi, la communauté de l'agglomération lyonnaise peut désormais se faire livrer à domicile, via une commande sur Internet, un mouton égorgé dans le respect des normes sanitaires et des rites islamiques. La tradition vise à honorer le prophète Ibrahim. Plus besoin de courir les boucheries saturées ou de se ruer vers l'abattoir de Corbas pour choisir son agneau.

La Grande mosquée de Lyon et la société Halaldom, implantée en Ile-de-France depuis un an, proposent donc le sacrifice par procuration sur leurs sites Web et expédient ensuite la viande par camion frigorifique jusqu'aux clients. «Ce service va inciter les gens à respecter les normes européennes d'hygiène», explique le recteur de la mosquée, Kamel Kabtane.

«Ce service s'adapte au mode de vie urbain»

Car selon lui, encore 60% de musulmans célébrant l'Aïd égorgent les moutons dans les fermes sans encadrement, ce qui est interdit par la loi. «Chaque année, c'est la course à l'agneau, témoigne Abdelhakim Rahal, gérant de la société Halaldom. Certains vont à débourser jusqu'à 300 euros pour une bête vivante et sont obligés de procéder à un sacrifice clandestin.»

Cette société, qui espère en 2010 s'implanter durablement sur le marché lyonnais, souhaite aussi s'adapter aux demandes de la nouvelle génération. «L'aspect traditionnel est peut-être mis entre parenthèses avec Internet, mais les citadins n'ont pas forcément le temps et les moyens de trouver un mouton. Ce service s'adapte au mode de vie urbain.» Avec une quinzaine de commandes, le départ est «timide» selon le gérant, mais il espère rapidement se faire connaître.

La mosquée de Lyon, plus implantée, a déjà recensé une centaine de réservations.

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Carole Bianchi