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Amnesty veut la réouverture du procès de Kabungulu

 

 Créé le 31 -07-2010 à 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC  | Mis à jour le samedi 31 -07-2010 à 12h00 : AFRIQUE REDACTION

 

Amnesty international a appelé vendredi les autorités de RD Congo à rouvrir le procès des présumés meurtriers d'un militant des droits de l'Hommé tué en juillet 2005 dans l'est, dénonçant une volonté "d'étouffer l'affaire", cinq ans après les faits.

  "Nous demandons à la haute cour (conseil de guerre de garnison) de rouvrir les audiences (...) en vue d'un procès équitable et l'aboutissement de cette affaire" du meurtre de Pascal Kabungulu, secrétaire exécutif de l'ONG congolaise Héritiers de la justice, a déclaré à l'AFP Claire Morclette, une responsable de Amnesty international, chargée de la RDC.

 

"Il y a des interférences politiques et une certaine volonté d'étouffer l'affaire", a dénoncé Mme Morclette, jointe au téléphone à Londres depuis Kinshasa.

 

Le 31 juillet 2005, M. Kabungulu a été abattu à son domicile à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu (est), par des hommes armés non identifiés, selon Amnesty international.

 

A la suite d'une enquête, ses présumés assassins ont été arrêtés et un procès a été ouvert au tribunal de garnison de Bukavu fin novembre 2005.

 

Mais le procès a été suspendu au bout de deux semaines, puis transféré au conseil de guerre de garnison de la province du Sud-Kivu, après la découverte de l'implication présumée d'autorités politico-administratives et militaires dans cette affaire.

 

L'organisation de défense des droits de l'Homme basée à Londres craint que cinq ans après, les présumés assassins, libérés depuis, ne soient jamais jugés.

 

Le 2 juin, un respecté défenseur de droits humains, Floribert Chebeya, président de l'ONG la Voix des sans-Voix (VSV) a été retrouvé mort à Kinshasa, à la suite d'un arrêt cardiaque, après avoir été victime de mauvais traitements, selon une autopsie réalisée par des médecins néerlandais.

 

Une dizaine de policiers ont été arrêtés et le chef de la police de Kinshasa suspendu dans le cadre de l'enquête, confiée à la justice militaire.

 

IZF

 

 

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