Afrique Rédaction

Actualité africaine et internationale en continu ! Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique de l'Ouest, Afrique Centrale et Afrique Australe en continu avec des nouvelles fraiches.Des brèves et des tweets...Actualité sur Facebook en direct avec des news fraiches

Au cours d'une conférence de presse, Mende et Tshibanda ont expliqué les contours de l'accord-cadre d'Addis-Abeba

Crée le 28-02-2013 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi  28-02-2013 -12H00PAR : LE POTENTIEL

 



Le ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda Tunga Mulongo et son collègue des médias Lambert Mende ont tenu conjointement une conférence de presse hier au studio de la RTNC 2. Celle-ci   s'est articulée principalement sur la signature de l'accord cadre du dimanche 24 février 2013 à Addis-Abeba entre la République démocratique du Congo et les pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands-Lacs sous l'égide du secrétaire général des Nations unies.

Le chef de la diplomatie congolaise a décortiqué ledit accord à l'intention de l'opinion publique nationale car beaucoup de commentaires mielleux se sont dits à ce propos.

A l'en croire, cet accord est une étape majeure franchie dans le processus de la gestion de la guerre qui sévit dans l'Est de  notre pays.

Raymond Tshibanda a  circonscrit l'objectif poursuivi dans la signature de cet accord qui est entre autre celui de créer les conditions d'une solution définitive des crises à répétition que connaît le pays, créer des stratégies, qui s'attaquent au problème de fond etc. Il s'est agi, a fait savoir le ministre de trois parties à l'accord à savoir la RDC - la région (les pays voisins) et la communauté internationale qui accompagne le processus et qui sert de garant à la bonne fin du processus.

Il sied de rappeler que cet engagement consiste pour la RDC à continuer d'approfondir la réforme de la sécurité, consolider l'autorité de l'Etat et effectuer des progrès sur la décentralisation.

Selon le ministre des Affaires étrangères, cet accord n'est pas imposé, mais la RDC l'a négocié. Il a  également épinglé l'engagement de la région et de la communauté internationale tout en relevant que cet accord est un instrument important dans la paix et l'intégrité territoriale de la RDC.

L'orateur a expliqué qu'il est aussi question de deux mécanismes de suivi à savoir le mécanisme régional où on retrouve tous les signataires et le mécanisme de suivi national dont le chef de l'Etat va en déterminer la composition.

" Cet accord n'est pas considéré comme une panacée, mais un élément important pour trouver la solution ", a renchéri le chef de la diplomatique congolaise poursuivant que l'approche est que les chefs d'Etat se surveillent mutuellement et que ces dispositions soient respectées. Cet accord sera donc présenté au Conseil de sécurité des Nations unies par le SG Ban-Ki-Moon et sera un document officiel et le conseil de sécurité a la latitude de sanctionner ceux qui vont violer les textes.


Le respect de la Constitution

Prenant la parole à son tour, le ministre Mende a fait savoir que l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération signé à Addis-Abeba, ainsi que tous les autres engagements internationaux auxquels le président Kabila a souscrit ont été négociés et conclus au nom et dans l'intérêt du peuple congolais qui lui a confié un mandat de garant de la souveraineté  du pays, conformément à la Constitution de la République.

De l'avis du ministre, les seuls bénéficiaires dont il faut se soucier  dans l'analyse de ce texte sont en premier et dernier ressort les populations congolaises martyrisées par une guerre qui dure depuis 1998. Il a rappelé que le déploiement diplomatique entrepris par le chef de l'Etat et le gouvernement de la République n'a été effectué que pour le bénéfice du peuple congolais dans son ensemble et pas pour celui d'une catégorie quelconque au sein de ce peuple comme d'aucuns dans le microcosme  susmentionné semblent le croire.

" Les appels des pieds des uns et des autres, tendant à pousser le président et son gouvernement à contourner le souverain primaire pour des conciliabules aux contours tellement flous qu'on les voit même aller au-delà des frontières nationales ne sont donc pas recevables ", a déclaré Mende.

A en croire le porte-parole du gouvernement proposer aux graves problèmes qui assaillent notre pays des solutions qui violent la Constitution et les lois de la République reviendrait à appliquer à ce grand malade qu'est la RDC un remède pire que le mal dont il souffre.

Pathou Kinzala N'Kuka

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article