Par manque de respect de certaines précautions sur la route Boma-Muanda au Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa, elle est redevenue un calvaire pour ses usagers. Près de 4o véhicules sont enlisés dans des bourbiers.
A Kanzi tout comme à Lukunga à quelque 30 km de Boma, près de 40 véhicules ne peuvent plus circuler. C’est depuis hier que les chauffeurs se battent pour sortir de nombreux bourbiers. ‘’ Il faut que l’Etat nous aide. Car, nous ne pouvons plus rien faire. ‘’, a déclaré André Mutombo, un chauffeur d’un gros véhicule.
Réhabilitée il y a près de 6 mois par une entreprise chinoise, le tronçon routier en terre battue Boma-Munada, long d’environ 100 m est redevenu un casse-tête. Les travaux d’accotements ont été réalisés par Sogelem que sur une dizaine des Km. Du coup, l’eau des pluies stagnent sur la route. En sus, les véhicules circulent allègrement sous la pluie.
Novembre dernier lors de la restitution des travaux parlementaires à la base à Boma par les Députés provinciaux, Marie-José Niongo, Maire de cette ville leur avait demandé : de prendre un édit instituant les barrières des pluies et d’instituer un léger péage.’’. Et d’ajouter : ‘’ Sans barrières des pluies cette route va vite se dégrader et sans péage, nous ne saurons jamais l’entretenir.’’. Ce que ne partagent pas certaines gens. ‘’ Cette route est nationale. Elle doit être réhabilitée avec l’argent du péage sur le tronçon routier Matadi-Kinshasa et non d’en instaurer un autre.’’, pense M.N, de l’association des transporteurs routiers du Bas-Congo.
Selon plusieurs sources, ce péage génère plus d’1.000.000$ par mois. Géré hier par la province, il a été récupéré par le gouvernement central qui l’a remis à l’entreprise chinoise Crec. Cet agent est entrain de construire notamment le boulevard du 30 juin à Kinshasa. Malheureusement, le pourcentage destiné au Bas-Congo ne vient presque plus. ‘’ Les nombreuses réalisations que nous avions réalisés, c’était grâce à cet argent. Maintenant, nous sommes en difficultés.’’, a fait savoir, une autorité provinciale qui a requis l’anonymat.