8 Avril 2013
© AFP Bertrand Langlois. Denis Sassou Nguesso dans la cour de l'Elysée le 8 avril 2013 à l'issue d'une rencontre avec François Hollande
"Ce que nous voulons rappeler, c'est que le principe auquel nous avons tous souscrit au plan international est celui de la non-ingérence dans les affaires intérieures", a déclaré le chef de l'Etat congolais à l'issue d'un entretien de plus d'une heure avec son homologue français.
Ce principe doit être "respecté pour que la justice en France ne se sente pas le droit de traiter de questions qui intéressent les problèmes intérieurs aux autres Etats", a-t-il insisté.
"Voilà, c'est ça le principe", a conclu Denis Sassou Nguesso. A son arrivée à l'Elysée, François Hollande s'était abstenu de descendre les marches du perron pour l'accueillir, échangeant une brève poignée de main.
Interrogé par un journaliste qui lui demandait si cette affaire lui empoisonnait la vie et l'empêchait de dormir, Denis Sassou Nguesso a répondu d'un lapidaire: "Certainement pas".
Deux juges parisiens enquêtent sur les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier aurait été acquis en France par Denis Sassou Nguesso, l'ancien président gabonais Omar Bongo et le président de Guinée équatoriale Teodoro Obiang ainsi que certains de leurs proches.
Les ONG Sherpa et Transparence International France sont à l'origine de la plainte qui a déclenché cette triple enquête.