Ceni : Ngoy Mulunda privé de tout rôle dans le dépouillement des urnes ! - Afrique Rédaction, actualité africaine, actualité africaine à la minute, actualité africaine de la semaine, actualité africaine du mois, actualité africaine à la une, actu, Afrique Maghreb, Afrique de l'Ouest, Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique centrale, Afrique subsaharienne, journal en ligne, information sur l'Afrique, actualité de la RDC, actualité de Kinshasa, actualité du congo, actualité musicale, actualité politique, la francophonie, Sports, Insolites, Musique, Culture, Afrique, Monde, France, Moyen Orient, Justice, Littérature, USA, Asie, Europe, Continent RSS, Faits Divers, Politique, Economie, Sociale, Société, Femmes, Santé, Diaspora, religions, Emplois

Créé le 21-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le Vendredi 21-10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

Est-ce enfin le bout du tunnel ? Le président de la Ceni pas acteur tout le long du processus de dépouillement des urnes et du comptage des voix. C’est l’une des conséquences directes découlant de la décision du comptage manuel des voix. Ngoy  Mulunda se trouve systématiquement rejeté au bout de la chaîne de production.
Un peu comme tout le monde, il va connaître le résultat final des urnes à l’issue de la compilation de toutes les données physiques (et non électroniques) des urnes. Le bureau de la Ceni ayant catégoriquement refusé de centraliser les résultats électoraux.
Les véritables maîtres des résultats électoraux seront les différents centres de dépouillement ainsi que les témoins des partis politiques. La proclamation des résultats de la présidentielle va ainsi commencer en amont à la clôture des opérations de vote, chaque bureau va se transformer en centre de dépouillement et de comptage automatique des voix. Après cette opération, les différents témoins des partis politiques vont signer les procès-verbaux du comptage manuel en vue d’authentifier les résultats.
Les différents procès-verbaux par bureau seront ensuite envoyés au niveau du centre de compilation (toujours manuel et non électronique) provincial. A l’issue du processus, il va se déclarer onze colis de compilation manuelle suivant que le pays compte des provinces une fois que ces onze colis vont parvenir à Kinshasa, transportés par la Monusco, les membres du bureau national de la Ceni vont alors intervenir. Chacun d’eux, de Mulunda à la questeur adjointe en passant par Ndjoli et Carole Kabanga, va apposer sa signature sur le procès-verbal de la sommation des résultats contenus dans les onze colis. Et c’est alors que !e président de la Ceni va proclamer les résultats qu’il aura à découvrir en même temps que tout son bureau.

A la périphérie
Pour un rôle, il est à ce point minime qu’il est totalement impossible à Ngoy Mulunda de manipuler les résultats. Car dès avant que ceux-ci n’atteignent la capitale, les différents partis politiques, à travers leur réseau de témoins, auront déjà le secret des urnes. Bien avant Ngoy Mulunda et son bureau.
Du coup, la mystification du serveur central tombe. Pour autant que ce géant terminal électronique ne va plus servir de référence lors de la proclamation des résultats. Il va juste jouer le rôle d’un musée électronique qui permettra au pays de garder des traces inaltérables de la grande  explication du 28 novembre.
Sas doute après les multiples tensions préélectorales enregistrées au pays, le bureau de la Ceni a préféré se désengager du processus en amont. Il en laisse ainsi le contrôle aux partis politiques. Lesquels sont d’ores et déjà appelés à préparer soigneusement la grande bataille des témoins dans les bureaux de vote le 28 novembre.
Plutôt qu’au niveau du serveur central, la victoire ou la défaite d’un candidat va se jouer au niveau de l’engagement de ses témoins sur le terrain. Ngoy Mulunda n’est plus au centre du processus. Il a été relégué à la périphérie au profit des témoins des partis politiques.