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COMMENTANT L’ACTUALITE, MOÏSE MONI DE LA TRANCHE - L’événement, le vrai, c’est le retour de Tshisekedi à Kinshasa

Créé le 14 -12-2010 à 09 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDCongo  | Mis à jour le mardi 14 -11-2010 à  10 h00 | PAR : AFRICANEWS

 



Moïse commence par jeter un regard critique sur le discours du Chef de l’Etat : « Sans tergiversation, sans ambiguïté et ambages, pour moi ce discours est un non événement. Pour la simple et bonne raison que e ‘est lin disco tirs’ stéréotypé, monotone et sclérosé et monocorde, voilà c’est du déjà vu, du déjà lu et du déjà entendu».
Ce discours ne mérite pas d’être retenu comme un grand fait d’actualité. Ce sont des redites ajoute t-il « parce que tout ce qu ‘il a dit, e ‘est des professions de foi. Des promesses. Alors qu ‘il devait à jour, au moment où il a fait ce discours, faire le bilan. Il continue à faire des promesses. Moi, lorsque je lis les différents discours sur l‘Etat de la nation qu‘il a fait, dans celui de 2007, il disait qu‘il va résoudre tous les problèmes dans cinq ans».
Pour le SG du RCD/N, .Joseph Kabila avait déjà ciblé les domaines pour lesquels il allait porter le changement.

«Il u cité l‘eau, l‘électricité, l‘agriculture grandeur nature, la faim, le problème de santé... Tout ça devait être résolu». Malheureusement, le constat est amer. C’est juste des mots, des slogans, comme lors de l’époque de Mobutu qu’il compare d’ailleurs avec beaucoup d’à-propos. «Là, les problèmes se posent avec acuité, peut être e ‘est pire. La situation s ‘est aggravée par rapport à 2007. Je dis alors que tous ces discours qu ‘il a fait, e ‘est juste des’ répétions. Alors qu ‘il nous a promis la fin de la recréation, les portes de prisons’ seront ouvertes..., l’année du social, Tolérance zéro». Tout ça ce sont des slogans, martèle l’interlocuteur d‘Africanews. II ajoute que ce n’est pas un événement parce que Mobutu, à l’époque, faisait aussi des discours, de très beaux discours. Sur ce registre là, il était un maître en la matière. Kabila ne vaut pas Mobutu dans ce domaine là. Tout le monde vous le dira. Mais vous savez dans quel état Mobutu a laissé ce pays. «Nous disons que ce n‘est pas’ un événement de faire des beaux discours, sinon nous dirons que nous avons déjà entendu ça peut être avec les mêmes mots. Mobutu parlait aussi du septennat du social, il disait que tout doit changer, tout va changer plus’ rien ne sera comme avant. Petit être que les’ gens ont la mémoire courte. Et même sur le plan des réalisations, Mobutu a laissé le Pont Maréchal, le stade Kamanyola, le CCIC, Sozacom... », dit Moïse qui affirme que les oeuvres sur lesquelles ce discours s’appuie n’est que de la poudre aux yeux parce que ce pays mérite mieux. «On ne peut pas se vanter pour avoir fait l’autoroute la plus courte du monde. C‘est du jamais vu. Nous sommes devenus la risée du monde. II y a le pavillon présidentiel qui a englouti des millions de dollars à cause de la surfacturation sur le dos du peuple, nous disons que si c’est ça les réalisations, ce n ‘est pas ça que nous attendons de ce pouvoir», martèle-t-il. «Stanley qui disait que s’‘il n‘y a pas un chemin de fer, le Congo ne vaut pas un penny, alors que les Belges ont construit des chemins de fer, des routes, du nord au sud, de l‘Est à  l‘Ouest, Lumumba a quitté Kinshasa pour rejoindre Kisangani en voiture, c’est signe que les roules étaient praticables... les Belges, avec tous ce qu‘ils ont laissé avec le niveau de vie qui était presque celui du Canada, de la Corée etc, l’on a dit aux Belges qu‘ils pouvaient partit. Mobutu c‘est pareil. Avec tout ce que nous avons cité comme réalisations, il leur a été demandé de partir. Le Congo, les Congolais méritaient mieux que ça. Aujourd’hui, à la veille des élections. Voilà pourquoi ce n‘est pas un événement».
Décryptant le retour à Kinshasa d’Etienne Tshisekedi, Moni Dela trouve qu’il n’y a pas meilleur actualité que celle-là.

«Il nous revient avec une idée, une vision, une démarche pour sortir le pays du gouffre ».
La situation présente entre les deux hommes lui fait penser à l’histoire lors des élections de 1981 en France. Pour lui Kabila doit présenter un bilan et Tshisekedi vient avec des idées nouvelles: «Souvenez- vous du grand débat entre Valery Giscard d‘Estaing et Français Mitterrand. Alors que Giseard d‘Estaing qualifiait Mitterrand d’un homme du passé. Ce dernier lui rétorqua que c’était Giseard l‘homme du passif. Nous disons que Joseph Kabila est non seulement un homme du passé et du passif mais il doit assumer le passif et  l‘actif. Donc il ne doit pas se dérober à cet exercice, il doit faire son bilan. Il doit dire ce qu’il a fait. Il savait dans quel état le pays se trouvait, mais il a dit qu’il était capable de réaliser des merveilles …
Aujourd’hui, il ne l’a pas fait», regrette le SG pour qui, lorsque Tshisekedi revient: il revient avec une démarche, une vision, un projet. «C‘est un événement parce que ça fait rêver encore les Congolais. Surtout que l’on connaît l‘homme, sa ténacité, sa rigueur, son honnêteté politique. Tshisekedi c‘est quelqu’un qui fait la politique avec un minimum de valeur de liberté, de droits de 1 ‘homme, de la démocratie, de la justice sociale... », note Moni Dela en avouant que ce qui frappe chez lui, c’est qu’il parle du peuple d’abord, c’est même le thème du Congrès. Au lieu de parler d’abord des routes, des autoroutes, des aéroports qui sont encore du monde des rêves. «On nous promet le ciel. Qu ‘on nous donne d ‘abord la terre parce qu ‘elle est à noire portée», ressasse-t-il. Moïse établit un parallélisme entre la vision de Tshisekedi et le projet de société de l’UDP. La concordance des vues conduit à s’unir autour du leader de l’UDPS pour un Congo meilleur. «Il n a des richesses que d’hommes», disait un penseur. «Voilà que e ‘est là que ça rejoint notre projet de société, parce que le RCD/N dit qu’il faut d’abord investir, construire dans’ l’homme congolais avant de reconstruire le Congo. C ‘est notre vision, non pas une vision mercantiliste où il faut faire appel aux Chinois, donner des matières premières, nous avons une vision:
Servir d’abord l’homme, considérer l ‘homme comme richesse. Car c’est lui qui fait programme, qui peut exécuter un chrono gramme», insiste le SG qui souligne que même lorsqu’on parle de l’orthodoxie financière, c’est toujours l’homme qui est au centre. «Au RCD N nous disons que c‘est la famille qui constitue le lieu par excellence pour construire cet homme. Parce que c‘est la cellule mère d’une nation, la fondation. Voilà notre internet pour le projet de l‘UDPS. Nous voulons qu ‘autour de ce parti, qu ‘il y ail une représentation de type miroir. La photocopie conforme en miniature de la diversité du Con go autour de Tshisekedi parce qu‘aucun parti politique ne peut gagner les élections seul dans ce pays. C ‘est autour des grands rassemblements que cela se fait», avoue-t-il avant de rappeler que le RCD/N appelle aujourd’hui à l’unité dans la diversité autour d’Etienne Tshisekedi. C’est ainsi que le retour d’Etienne Tshisekedi constitue un événement grandeur nature parce que nous sommes à la croisée des chemins. «50 ans après notre indépendance, les Congolais ne savent pas ce que représentent les richesses pour lesquelles nous sommes enviés partout au monde. Un député allemand ne s ‘était pas empêché de déclarer lors d’une conférence que les richesses du Congo sont comme celles de l’Union Européenne et des Etats unis réunis. Là-bas on vit, chez nous nous vivotons. Voilà le sens de notre démarche», avise Moni Dela qui donne un sens à l’appel à l’Unité autour d’Etienne Tshisekedi: «C ‘est pour que le Con go puisse sortir de cette situation, car il s ‘agit d ‘mi rêve, d ‘lin projet pour tout un peuple, ce n ‘est pas des discours, des slogans vides de contenu».

Adrien VAN DA

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