31 Juillet 2010
Créé le 31 -07-2010 à 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 31 -07-2010 à 12h00 : AFRIQUE REDACTION
L'édition 2010 du Forum de l'AGOA (loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique) pour la société civile, qui s'est ouvert le 29 juillet à Washington, a pour objectif de rendre profitables pour les deux camps les relations commerciales entre les États-Unis et l'Afrique. Le thème retenu cette année est « la correction du déséquilibre commercial afro-américain : une décennie de progrès ».
En dix ans, les importations américaines en provenance des pays d'Afrique admis à bénéficier de l'AGOA se sont accrues de 300 %, passant de 21 milliards de dollars en 2000 à 86 milliards.
Le Sommet de l'entreprise et l'AGOA encouragent le réseautage
Le forum de Washington fait suite au sommet présidentiel de l'entreprise qui s’était tenu les 26 et 27 avril à Kansas City (Missouri). Le Forum sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA), vise à offrir aux créateurs d'entreprise et autres membres du monde des affaires l'occasion d'établir des réseaux de contacts.
Ce sommet est le résultat de la promesse faite par le président Obama en juin 2009 dans son discours du Caire de tenir une conférence sur l'entrepreneuriat. Il permettra aux créateurs d'entreprise d'échanger des idées sur les moyens de lancer et d'élargir un commerce.
L'objectif est d'aider les entrepreneurs à former des réseaux de contacts pour qu'ils puissent travailler tous ensemble, car la multiplication des contacts commerciaux contribue à la croissance économique en Afrique. Organisé alternativement aux États-Unis et en Afrique, ce forum annuel avait eu lieu à Nairobi en 2009.
Une interface Afrique-USA
Le but d'un sommet de l'entrepreneuriat était de réunir les créateurs d'entreprises et les fondations pour permettre à ces acteurs du monde des affaires de rencontrer leurs homologues aux États-​Unis afin d'établir des contacts et de trouver les moyens d'élargir leur commerce.
Le sommet accueille 250 délégués d'environ 60 pays, dont 10 sur le continent africain qui seront représentés par 23 créateurs d'entreprise, parmi lesquels 11 femmes.
Aux États-Unis, les sociétés de capital-risque cherchent activement des commerces pour faire des investissements. Mais dans d'autres régions du monde, il est parfois difficile de trouver du financement et des capitaux d'investissement. Ce sommet offrira l'occasion aux créateurs d'entreprise de discuter des moyens de trouver des fonds, de lancer un commerce, de solliciter des investisseurs potentiels et d'appliquer les réglementations gouvernementales.
A titre d’exemple un pays comme les Comores peut tirer profit du marché de l’AGOA. Les avantages économiques seront multiples pour l’archipel : des produits tels que la vanille et l’ylang ylang, très prisés, pourront être écoulés sur le marché américain.
Un espace de formation pour les entrepreneurs
Pour Gregory Simpkins, porte-parole de la coalition de la société civile américaine pour les échanges et les investissements en Afrique, il est clair que si les Africains doivent faire plus dans le domaine des réformes pour rendre leur environnement commercial plus accueillant et accroître les échanges entre les États-Unis et l'Afrique, les Américains peuvent aussi faire beaucoup : « Nous devons donner une formation plus poussée aux groupes de producteurs sur les règlements sanitaires et phytosanitaires américains et travailler avec les gouvernements africains à faciliter l'expansion du commerce dans le cadre de l'AGOA ».
Il a rappelé que, tant en Afrique qu'aux États-Unis, les branches législative et exécutive du gouvernement contribuent sensiblement à créer les conditions requises pour l'amélioration des échanges. Des deux côtés de l'Atlantique, une coopération plus étroite doit s'imposer entre le gouvernement, les milieux des affaires et la société civile.
Afrique Avenir