15 Décembre 2009
AFRIQUE REDACTION | SOCIETE | MARDI 15-12-2009 | 11H28
Les délégués de 193 pays, dont plus de 110 chefs d'Etat attendus en sommet le 18 décembre, doivent s'accorder d'ici vendredi sur la meilleure façon de limiter le réchauffement à 2 degrés.
Mais à l'ouverture de cette deuxième semaine de négociation, les 53 pays africains ont suspendu leur participation aux groupes de travail pour protester contre le manque d'attention portée à l'avenir du Protocole de Kyoto, qui impose des contraintes aux pays développés jusqu'à fin 2012.
Le délégué du Gabon, Etienne Massard Makaga, a indiqué qu’il s’agissait du seul instrument qui garantisse que les uns et les autres prendront des engagements minimaux pour réduire les gaz à effet de serre au-delà de 2012.
La présidente danoise de la conférence, Connie Hedegaard, a tenu à dédramatiser la colère africaine, tout en prédisant d'autres mini-crises d'ici vendredi, expliquant qu’il y a beaucoup d'intérêts en jeu.
Mais le Japon et l’Australie refusent de discuter de nouveaux engagements tant que les débats ne progressent pas sur ceux des Etats-Unis et des grands pays émergents. Et l'Union européenne répugne à froisser les milieux économiques en affichant des ambitions que d'autres ne partageraient pas selon un observateur européen.
Il ne reste désormais plus que quatre jours pour obtenir un accord alors que des divergences importantes subsistent: financement de l'accord, engagements de réductions d'émissions et mécanismes de contrôle.