31 Janvier 2012
Rien ne peut arrêter la détermination de Tshisekedi, malgré tous les obstacles dressés sur son chemin, le président national de l'Udps, tient à assumer les fonctions du Chef de l'Etat. A cet effet, il avait au cours de son point de presse du 20 janvier 2012, invité le peuple congolais à lui tenir compagnie le 26 janvier au Palais de la Nation où il devait prendre possession de ses fonctions du Président de la République. Sûr d'avoir gagné le scrutin, Etienne Tshisekedi, n'a cessé de demander aux militaires, policiers et civils d'arrêter Joseph Kabila. A ce sujet, les Soldats, Policiers et fonctionnaires de l'Etat avaient été invités également à obéir qu'à sa seule autorité. Dans un appel précédent, Etienne Tshisekedi, avait annoncé la publication de son gouvernement, en remplacement de celui de Joseph Kabila, précisant qu'avant l'entrée en fonction de son gouvernement, l'actuel gouvernement est démissionnaire, les ministres ont été remplacés par les Secrétaires généraux et en provinces par des Secrétaires provinciaux.
Jeudi, 26 janvier Etienne Tshisekedi, les policiers commis à sa garde et une poignée de combattants ont été attaqués à balles réelles devant un barrage. Une source a indiqué que trois combattants et un agent de police de sa suite ont été grièvement blessés. Parlant de cet incident, Tshisekedi déclare à l'AFP « J'ai tenté de sortir de chez moi pour me diriger vers le palais de la Nation où je devais prendre mes fonctions de président de la République. A peine avais-je quitté ma maison que j'ai été arrêté à un barrage, avant de poursuivre que des mercenaires se sont montrés extrêmement méchants à mon égard, ils ont, a-t-il affirmé tiré même à balles réelles sur ma voiture. J'ai été obligé de rentrer chez-moi. Je crois que trop c'est trop ».
Face à cette situation, Etienne Tshisekedi, a lancé vendredi 27 janvier un appel à la grève générale sur toute l'étendue, grève qui devait commencer le 30 janvier et ce, jusqu'à nouvel ordre.
Selon certaines sources, les activités dans les villes de Boma au Bas-Congo,Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental, Goma au Sud-Kivu, Kisangani dans la province Orientale ont été paralysées suite au mot d'ordre de Tshisekedi, qui dans une autre déclaration a décrété le vendredi 3 février, villes mortes. L'objectif de ces villes mortes, selon ses proches, les villes mortes devraient se poursuivre jusqu'à ce que le peuple congolais obtienne gain de cause c'est-à-dire, l'entrée en fonction de Tshisekedi, dont les voix ont été trichées.
Le Gouvernement a toujours nié, qu'il n'a jamais placée en résidence surveillée Tshisekedi. Avec la scène vécue le jeudi 26 janvier, tout laisse croire que Tshisekedi est en résidence surveillée. Enfin, certaines sources discrètes évoquent des mesures d'éloignement qui seraient prises à son égard. Comme ce fut le cas avec Mobutu et Mzee Kabila et ce contrairement à la constitution dénoncent les Ong des Droits de l'Homme.