29 Avril 2013
Crée le 29-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 29-04-2013 - 22H20 PAR : LE PHARE
La Ligue des Jeunes de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) a organisé le samedi 27 avril une matinée politique à la permanence de ce parti, sur la rue Zinnias, dans la commune de Limete. C’était en marge de la commémoration, dans la méditation, du 23me anniversaire de la date historique du 24 avril 1990 marquant la fin ou monopartisme de Mobutu (MPR/ Parti-Etat) et le début du processus de démocratisation de l’ex-Zaïre. C’était aussi pour rendre hommage à Etienne Tshisekedi, président national de ce parti, héros vivant de la lutte de libération du peuple zaïrois de la dictature du dernier Maréchal d’Afrique.
Le Secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, un des orateurs du jour, a indiqué que son parti s’en tient à la volonté exprimée par les Congolais le 28 novembre dans les urnes, plébiscitant Etienne Tshisekedi comme vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre 2013.
Bruno Mavungu a martelé que par respect pour la mémoire de ses nombreux militants qui ont payé de leurs vies pour exiger la transparence des scrutins du 28 novembre 2011 ainsi que pour le choix du peuple congolais fait sur Etienne Tshisekedi comme l’homme qui devrait conduire la RDC vers l’Etat de droit, l’UDPS n’entend pas partager le pouvoir avec les dirigeants actuels à l’issue d’un dialogue politique.
Il a rappelé que la libération de la RDC, prise en otage par la maffia internationale, en complicité avec le pouvoir en place, est d’abord l’affaire du peuple congolais, qui doit prendre son destin en mains, au lieu d’attendre des solutions-miracles de l’extérieur.
Pour le Secrétaire Général de l’UDPS, la Majorité Présidentielle n’a pas qualité pour organiser un dialogue franc et inclusif.
De son côté, le Secrétaire national chargé des Forces Sociales et Politiques, Vianney, a appelé au respect des principes de la démocratie, dont l’alternance au pouvoir. Pour ce cadre de l’UDPS, en Afrique en général et En RDC en particulier, les dirigeants doivent apprendre à quitter le pouvoir quand on a perdu les élections. il a jugé inacceptable qu’on recherche le dialogue après avoir opéré un hold up électoral.
Tout en rappelant que dans les années 90, la constance du président Tshisekedi a contraint le président Mobutu, dernier Maréchal d’Afrique à mettre fin à son régime monopartite, Vianney a exhorté Les militants de l’UDPS et l’ensemble du peuple congolais à tenir bon pour le triomphe de la vérité des urnes.
La présidente de la Ligue des Femmes et le Vice-président de la Ligue des Jeunes de l’UDPS ont lancé un appel à la mobilisation générale pour sauver le Congo entre les mains du condominium rwando-ougando-burundais qui l’ont pris en otage depuis le 17mai1997.
Souvent discret et silencieux en pareille circonstance, Albert Moleka, Directeur de cabinet du président national de l’UDPS, a surpris tout le monde en clamant qu’il n’était pas candidat Premier ministre, dans un schéma de partage du pouvoir avec le PPRD, l’UNC et d’autres forces politiques et sociales du pays, comme l’insinuait une rumeur en circulation dans les médias en ligne. Il a tenu à réaffirmer sa fidélité à Etienne Tshisekedi et son attachement au seul combat qui compte pour le moment dans le camp de son parti, celui du retour à la vérité des urnes.
Eric WEMBA