21 Décembre 2009
AFRIQUE REDACTION | SPORT | FRANCE | Article publié le Lundi 21-12-2009 | 10H41
Jordan Ayew, frère d’André et fils d’Abédi Pélé
(AfriSCOOP) — D’Ayew Abedi Pélé (le père) à Jordan (le cadet) en passant par le frère aîné André qui ont chacun une histoire avec l’Olympique de Marseille, d’aucuns seront tenter de se référer à l’au nom du père et du fils et du saint esprit des chrétiens catholiques pour commenter la carrière de ces trois ghanéens alors que d’autres se résoudront simplement à dire qu’entre Marseille et le Ghana, la dynastie des Ayew est en marche.
Après le père, qui a offert ensemble avec la génération des Didier Deschamps (actuel coach de l’OM) et l’Ivoirien Basile Boli, le seul trophée de la Ligue européenne des champions à la France, c’est au tour de ses progénitures d’écrire leur histoire avec le club phocéen. Si André après ses débuts avec la sélection A de Marseille est désormais sous prêt à Arles-Avignon, attendant un retour en force du côte de l’OM, son petit frère, Jordan Ayew (18 ans) pour sa part a fait ses premiers pas sous les projecteurs de la Ligue 1 française mercredi en offrant l’un des buts de la victoire (2-1) en déplacement aux Phocéens sur Lorient, seulement cinq minutes après son entrée en jeu.
« C’est depuis le Ghana et au téléphone que Abedi Pelé a pris connaissances de la bonne nouvelle. Appelé pour la première fois chez les pros avec l’OM, Jordan Ayew a marqué seulement cinq minutes après son entrée en jeu à Lorient (2-1), mercredi soir. « C’est génial ! J’ai reçu des coups de fil de France, et même des États-Unis... J’ai eu Jordan quand il était dans le bus. Je lui ai dit de ne pas prendre la grosse tête, de travailler, d’écouter le coach. Il m’a dit que Didier lui avait parlé aussi après le match, lui avait donné des conseils. Il l’a prévenu de garder les pieds sur terre, de ne pas s’enflammer. Je suis vraiment très content que quelqu’un comme Didier s’occupe de lui. Fou de joie, voire plus, le frère de Jordan, André, prêté à Arles-Avignon par l’OM, a lui aussi passé un coup de fil à son père. Il m’a dit qu’il allait mourir tellement il était heureux ! ». C’est ce que l’on pouvait lire au lendemain de cette rencontre sur le site du grand magazine sportif français, « France Football » qui reprenait également un extrait du confrère L’Equipe. « C’est un rêve qui se réalise. Le coach m’avait mis en confiance avant le match. Il m’avait dit de jouer comme à l’entraînement. J’ai fait ce qu’il m’a dit de faire. Je suis rentré sans pression. Mon frère et mon père m’ont beaucoup aidé en parlant aussi avant le match. Les autres joueurs m’ont aussi mis à l’aise », a commenté Jordan à la fin du match, tout ému de sa prouesse.
Abondant dans le même sens familial où la joie était débordante, le journal sportif en ligne « Maxifoot » déclare : « dans la famille Pelé, demandez désormais Jordan Ayew ». Devant cette performance et les éloges qui fusent de partout, le père et son entraîneur veulent qu’il garde sa tête sur les épaules. « J’avais joué avec le papa, maintenant je suis l’entraîneur du fiston. C’est bien pour lui. Il vient de temps en temps avec les pros. Maintenant, ne le portez pas aux nues non plus ». Ce fut la prière de Didier Deschamps. Car, à son avis, « il n’a que 18 ans. Il a des qualités mais il a encore beaucoup de travail à accomplir ».
Au-delà de tout ce qui précède et vu l’avenir prometteur que miroite les deux jeunes footballeurs, fils d’un grand du milieu, la question est de savoir s’ils réussiront à faire comme papa voir mieux que ce dernier.