FRAPPES D'UNE MESURE DE DEGUERPISSEMENT DES INSTALLATIONS DE LEUR SOCIETE - Les travailleurs de la société Parcafrique menacent d'organiser un sit-in devant le ministère du Travail

Les ouvriers de Parcafrique ont reçu, hier, l’ordre de vider les installations de leur société. Jusqu'à la reprise du travail en arrêt depuis quelques jours. Surpris, ils contestent le document portant mesure de déguerpissement. Ils avancent que le signataire dudit document n'a pas qualité d'engager leur société en ce moment précis.

Traitant ce document de faux en écriture de par son signataire et le logo qu'il porte, ils craignent qu'à leur absence, les biens de l'entreprise ne soient spoliés avec pour conséquence la perte de leur travail et le non-paiement de leurs arriérés de salaires qui s'élèvent à ce jour à trois mois et demi. Sur demande de l'associé majoritaire, pour toutes ces raisons, ils s'estiment mieux placés pour assurer la sécurité du patrimoine de l’entreprise.

Depuis quelques jours, la société Parcafrique connaît un arrêt de travail. A la base, d'après les syndicalistes qui ne sont confiés à «Forum des As», M. Zuber, un sujet de nationalité pakistanaise, qui aurait abandonné son poste de gérant sans avoir pris soin de se faire remplacer. Toujours d'après leurs dires, cette situation aurait plongé la société dans une anarchie indescriptible. En conséquence, les travailleurs, indiquent les syndicalistes, accumulent un retard de payement de deux mois et demi. Aussi ont-ils réagi en arrêtant net le travail.
En revanche, M. Kage, dont les syndicalistes méconnaissent la qualité de président du Conseil de gestion, demande aux grévistes d'attendre à la maison jusqu'à la reprise des activités par la société. Et de préciser que lorsque l'entreprise va reprendre du service, certains travailleurs seront invités pour reprendre leur travail et d'autres pour toucher leurs décomptes finals.

Daniel NTONTO