FUNERAILLES DE MAMAN PAULINE NSALULU AKANDA Rude épreuve pour les Kimbanguistes

Crée le 28-02-2014 - 20H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE . Mis à jour vendredi le 28-02-2014 - 20H10 PAR : CONGO NEWS

Les violons sont toujours loin de s’accorder entre les Kimbanguistes de l’aile Monkoto et ceux du centre d’accueil sur l’organisation des obsèques de Pauline Nsalulu Akenda, épouse de Charles Kisolokele, décédée le 18 février dernier, six jours après le centenaire de son mari, Charles Kisolokele.

Après investigation, deux noms reviennent dans le blocage d’un compromis. C’est Zako Kiangani Bituvudi, petit-frère du Chef spirituel incontesté, Simon Kimbangu Kiangani et Lutunu, chef de la maison familiale du Chef spirituel comme le pasteur Théodore Mugalu de la présidence de la République. D’après une source proche de la cité de Nkamba, le chef spirituel des Kimbanguistes, Simon Kimbangu Kiangani a, une fois après avoir été informé de la disparition de Pauline Nsalulu, annoncé personnellement la triste nouvelle à ses fidèles pendant le culte matinal du 19 février dernier. «Soyez rassurer que la dépouille de maman Pauline Nsalulu, la femme du fils aîné du prophète sera inhumé ici à Nkamba, dans les caveaux aménagés et préparés par nos papas», a indiqué Simon Kimbangu Kiangani.

Une parole qui s’est accompagnée de beaucoup d’ovations et aussi des larmes des fidèles de la nouvelle Jérusalem. Cela suffisait pour lire l’ardent désir des kimbanguistes pour la réunification de leur église. Une même attitude observée dans l’aile Monkoto où Alphonse Kisolokele, fils de la défunte a porté l’information à la connaissance des fidèles. Hélas ! Ces différentes tentatives de réconciliation se sont butées à une forte résistance. Le petit-frère du Chef spirituel, Zako qui se trouvait à Kinshasa, a fait un brusque déplacement pour Nkamba dans le but d’influencer négativement la position donnée par Simon Kimbangu Kiangani. Les contacts téléphoniques entre le chef spirituel et tous ses petits-frères de Monkoto viennent d’être, à ce jour, interrompus par son influence au point que le téléphone du chef spirituel est géré par un protocole acquis à la cause de ce même Zako. Les conditions impensables et difficiles données par celui-ci ont rendu cette réconciliation impossible.

Il soutient entre- autres que la dépouille de Pauline Nsalulu doit être accompagnée par trente personnes de la délégation de l’aile Monkoto conduit par un seul fils Kisolokele sauf Paul Kisolokele. Et il interdit que le port de l’uniforme vert et blanc aux fidèles de Monkoto. Condition qui permettra l’accès au centre d’accueil de la nouvelle Jérusalem. De son côté, le chef de la maison familiale de Simon Kimbangu Kiangani a été consulté à deux reprises comme un des sages de la famille dans la perspective d’harmoniser les vues entre les deux ailes. Lutunu ne l’entend pas de cette oreille. Il propose l’annonce d’un programme unilatéral sans consulter les fils Kisolokele par un communiqué signé le président du collège de l’église, Maurice Nsimba Mpaka relayé par la Ratelki informant que la levée du corps de Pauline devait intervenir le samedi 22 février 2014. Cela pour être exposé au centre d’accueil de Kinshasa.

De nos sources proches de la morgue de la clinique Ngaliema où un groupe des femmes Kimbanguistes accompagné des policiers à l’insu de Joseph Kisolokele, du fils de la défunte. Cette tentative de vol de la dépouille téléguidée, on ne sait par qui, a refroidi les rapports. Pour les avertis, l’aile Nkamba a toujours prôné une nette distinction entre l’église et la famille du prophète Simon Kimbangu. L’organisation des obsèques de Pauline Nsalulu est en priorité une affaire familiale et qui sera accompagné de l’église après. Cette main mise invisible de l’église de part et d’autre ne concourt pas à la recherche d’un compromis familial. C’est pour des raisons de sécurité que le centre d’accueil a sollicité l’implication des autorités politiques pour la résolution de ce problème.

Rude épreuve pour les Kimbanguistes de la Rd- Congo et du monde entier à se situer. Quoiqu’il en soit, au-delà de toute passion, une vérité évidente est que l’inhumation de Pauline est une contrainte d’ordre spirituel. Les bons offices politiques sont tous d’avis de cette réconciliation historique pour en tirer profit au moment opportun. La présidence de la république et le bureau de l’Assemblée nationale se battent en catimini pour un déroulement pacifique de ces obsèques. Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej a appelé les deux tendances à saisir l’occasion de ce malheur pour se réconcilier. Les dates et les événements ont des valeurs significatives pour tout Kimbanguiste. Prophète Simon Kimbangu. Dr. Tiers. samuel mbut