KabaseleTshimanga salue l'Accord-cadre de paix d'Addis-Abeba

Crée le 28-02-2013 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 28-02-2013 -12H00PAR : ARTV NEWS

L'Accord-cadre de paix pour la République Démocratique du Congo signé, le dimanche 24 février 2013 à Addis-Abeba (Ethiopie) ne laisse indifférent aucun acteur politique congolais. Tel est le cas du président national de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, Crispin KabaseleTshimanga. Ce dernier livre ses impressions à Forum des As.

      D'entrée de jeu, Crispin KabaseleTshimanga s'est ainsi exprimé : "Je salue l'Accord-cadre de paix d'Addis-Abeba pour la simple raison qu'il s'agit d'un engagement fort de l'ensemble des pays de notre sous-région qui aspire à la stabilité et à la sécurité. Cet Accord-cadre qui lie désormais nos voisins, couronne tous les efforts diplomatiques déployés par le Président Joseph Kabila Kabange depuis le déclenchement, l'année dernière, de la guerre d'agression nous imposée par le Rwanda. Contrairement aux méchantes langues et aux prophètes de malheurs, cet Accord-cadre est un instrument juridique international très important pour notre pays. Tout Congolais doit en être fier. Personnellement, je me réjouis de sa signature et je salue également cette victoire diplomatique du Président de la République ".

      En ce qui concerne la mise en place d'une brigade chargée d'imposer la paix à la frontière orientale, le président national de l'UDS a laissé entendre ce qui suit : "Je dois souligner que l'entrée massive des réfugiés rwandais sur le territoire national en 1994 n'a jamais été le fait des Congolais, à l'époque Zaïrois. Et chaque fois que l'ancien Président Mobutu réclamait leur retour au Rwanda, la Communauté Internationale, avec l'Onu en tête, s'y opposait. Il est donc normal que cette même Communauté Internationale qui vient de se rendre maintenant compte des dégâts causés à notre pays par la présence des forces négatives dans notre pays, accompagne la République Démocratique du Congo dans le rétablissement de la paix et de la sécurité à l'Est".

      Quant aux concertations nationales annoncées par le Chef de l'Etat qui peuvent être considérées comme le front politique, le président national KabaseleTshimanga souligne: "Les concertations nationales ayant pour finalité le renforcement de la cohésion et de l'unité nationales, constituent un moment important de notre histoire nationale. Ainsi, nous devons les préparer avec responsabilité, civisme, patriotisme et abnégation, pour l'avènement d'un Congo nouveau. La seule nation en Afrique qui ne s'interroge pas consciemment et régulièrement sur son destin et sur son avenir est la nation congolaise. C'est avec raison, peut-être, que les autres nations traitent les Congolais de jouisseurs, d'inconscients et d'irresponsables. Le glas a sonné pour que nous puissions nous ressaisir et aider le Président Joseph Kabila Kabange dans son œuvre de reconstruction nationale étant donné que tous les Congolais sans exception ont une lourde responsabilité dans la descente aux enfers de notre pays".

      Enfin, notre interlocuteur lance un appel en direction du peuple congolais: "J'invite les Congolais à s'unir, à transcender leurs différences idéologiques et leurs clivages claniques en vue de bâtir une grande nation au cœur de l'Afrique. Pour paraphraser notre héros national Patrice-Emery Lumumba, je dirai que l'histoire de la République Démocratique du Congo ne s'écrira pas à l'étranger, mais au Congo par les Congolais. Nous ferons du Congo ce que nous voulons qu'il soit". Propos recueillis par Dina BUHAKE