15 Février 2011
Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 15 -02-2011 à 11 h10 | PAR : LE PALMARES
Une délégation de la MONUSCO/Mbuji-Mayi, conduite par Et Hadji Sidy Gallo Diop, conseiller pénitencier, a déploré les mauvaises conditions carcérales des détenus, dans les amigos de la cité de Ngandanjika, dans le district de Kabinda, au cours d’une visite effectuée la semaine dernière dans cette entité rurale . Elle a affirmé à l’ACP que la plupart des détenus ne détiennent aucun jugement. Selon elle, les hommes, les femmes et mêmes les enfants partagent une même cellule où ils sont entassés et gardés dans des conditions insalubres. A la prison centrale de Ngandandajika, la délégation qui était conduite par le directeur de l’ONG ».
Projet Ditunga “, Me Rombeau Vakitambo Kankolongo, s’est rendu dompte de la qualité des travaux de réhabilitation de cette maison carcérale, après l’évasion spectaculaire des prisonniers en décembre dernier. Ces travaux, financés par le PNUD, pour un montant qui n’a pas été révélé, et exécutés par le Projet Ditunga », consistent en la construction de certains murs intérieurs et au renforcement des dispositifs de sécurité, a expliqué Me Yakitambo. La MONUSCO a promis de s’investir pour rétablir les détenus dans leurs droits, en leur offrant des meilleures conditions de détention. La prison compte à ce jour, dix détenus après l’évasion de tous les anciens.
Evaluation de la situation de la restauration des détenus
Les membres du comité de récolte et suivi de l’apostolat de prison pour le territoire de Ngandanjika, se sont réunis au siège du “ Projet Ditunga “, pour évaluer l’impact du travail abattu en rapport avec la visite régulière des détenus qu’ils approvisionnent en vivres pour la restauration. Mme Martine Mbuyi, chef de département de droit, genre et démocratie de l’ONG « Projet Ditunga » qui a présidé la réunion, a exhorté les membres de la structure oeuvrant en synergie, au respect de l’horaire établi pour la distribution de la nourriture aux prisonniers. Un compromis a été trouvé et les différentes églises de réveil membres ont été sensibilisées à la charité en la matière, en vue des bénédictions divines. Une commission de plaidoyer a été mise en place pour rappeler aux membres leur rôle surtout en ce qui concerne la sensibilisation des décideurs.
Chaque semaine, une église membre du comité distribue de la nourriture aux prisonniers, évitant ainsi tant soit peu, des cas de mortalité dus à la malnutrition.