5 Août 2010
Créé le 05 -08-2010 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 05 -08-2010 à 01h00 : LE PALMARES
Comme décidée par la haute hiérarchie du pays, des mesures restrictives sont, depuis un temps, prises à l’encontre de tous les hors-la-loi afin de rétablir la paix sur l’ensemble du territoire national. C’est ainsi bon nombre des centres d’incarcération ont vu leurs conditions sécuritaires renforcées. C’est le cas, par exemple, de la prison d’Osio en province Orientale située à 17 km du centre ville de Kisangani, chef-lieu de cette entité provinciale où s’observe depuis trois jours, une forte agitation. Pour ceux qui ne le savent pas, la prison d’Osio se à la rive gauche du fleuve Congo.
De source digne de fois, il se dégage que plus de soixante dix détenus militaires réclament leur solde. Et à toute fin utile, la justice militaire est saisie de la situation. Une solution a évidemment été promise. A l’instar de tous les autres détenus, les soixante seize détenus militaires sont venus de Bunia, dans la même province, depuis décembre 2009.
L’information a été rendue possible par le directeur de cette maison pénitentiaire.
A en croire la même source, ces pensionnaires de la prison d’Osio auraient appris que leurs collègues de Bunia ont été payés. Il se fait malheureusement qu’ils sont appuyés dans ce mouvement d’agitation par les « Kuluna » venus de Kinshasa. Il appert même que ces agitateurs ont empêché à toute personne l’accès à leur lieu de détention.
La justice militaire saisie de la situation.
A tout dire, le colonel Gaston Shomali, auditeur supérieur militaire de la Province Orientale a affirmé que seuls les prévenus dont les dossiers sont en appel de jugement auront droit à la solde qui arrive de Bunia bientôt.
Quant aux condamnés, souligne l’auditeur supérieur militaire, ils ne pourront rien s’y attendre. En fait parmi ces détenus figurent des condamnés à la peine allant de trois ans de prison à la peine capitale pour assassinat, meurtre, vol à mains armées, association de malfaiteurs et viol.
En dépit de...
En dépit de l’application des mesures fermes prises contre toutes les personnes se prétendant être au-dessus de la loi, il y a nécessité que ceux qui ont la charge d’exécuter les ordres y afférents, notamment la paie (le cas des militaires en provenance de Bunia), la santé, la nourriture et autres, puissent ne pas subir la moindre négligence. Il en va de l’honneur des preneurs de ces mesures qui se battent pour faire régner la paix, l’ordre et la concorde sur ‘ensemble du territoire national.
Ces dispositifs ne peuvent pas s’arrêter au niveau du ministère de la justice. Ils doivent s’étendre sur tous les ministères car, avec l’élan de la reconstruction du pays qui prend de plus en plus de l’ampleur, les soixante-cinq millions des Congolais sont en devoir de travailler coude-à- coude pour donner l’occasion à la République démocratique du Congo à occuper la place qui est sienne dans le concert des nations.