20 Décembre 2010
Créé le 20 -12-2010 à 04 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDCongo | Mis à jour le lundi 20 -12-2010 à 04h40 | PAR : LE POTENTIEL
La Direction générale de « Congo Futur » vient de donner sa version des faits, dans un droit de réponse adressé au journal Le Potentiel, aux allégations portées contre elle par le Trésor américain en rapport avec le réseau financier de Hezbollah. Ce qui n’appelle aucun commentaire de notre part. Pour autant, la RDC se trouve très engagée, voire très avancée dans la répression du blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Le pays ne sera jamais une plaque tournante de ces pratiques inappropriée. Les allégations du Trésor américain, citant une société évoluant en RDC, devraient tenir compte, désormais, de l’évolution qui indique clairement que la CENAREF abat un travail apprécié par tous dans la répression des crimes financiers. Il n’y a donc pas d’espace pour le blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme en RDC.
A Monsieur le Directeur de Publication du Journal LE POTENTIEL A Kinshasa/Gombe
Concerne : Notre droit de réponse
Monsieur le Directeur,
Nous venons de constater avec indignation que notre droit de réponse déposé en bonne et due forme auprès de vos services n’a pas été publié dans l’apparition de votre journal de ce samedi 18 décembre 2010, alors que nous gardons encore soigneusement les accusés de réception y relatives.
S’agissant des adresses, numéros de téléphones et autres papiers en-tête tel que vous nous les réclamiez, ceci n’est qu’une fuite en avant visant tout simplement à maquiller la vérité étant donné que lors du dépôt de notre droit de réponse en annexe de celui-ci il y avait les copies de nos statuts, NRC ainsi que l’identification nationale. Ces trois éléments ont suffi pour vous renseigner davantage.
Considérant que la publication d’un droit de réponse constitue un droit réel, nous vous demandons de bien vouloir le faire au plus tard ce lundi 20 décembre 2010.
Faute par vous de vous exécuter à notre demande, nous serons dans l’obligation de recourir à toutes les voies de droit pour réclamer réparation par rapport aux préjudices incommensurables subis par le fait de la publication de l’article nOS107 du 17 décembre 2010, donc il y a lieu de considérer celle-ci comme étant une mise en demeure.
Ce dont nous vous remercions, veuillez agréer, Monsieur, parfaite considération.
Pour la société Congo-Futur
Directeur général Adjoint
Rachid ELCHAER
Droit de réponse de la société Congo-Futur au journal Le Potentiel
Monsieur l’Editeur,
C’est avec surprise que la Société Congo-Futur a lu, dans votre édition n° 5107 de ce vendredi 17 décembre 2010, en manchette, l’article intitulé: «Congo-Futur dans le collimateur des Etats-Unis». Le contenu de cet article est non seulement malveillant, mais traduit aussi manifestement l’intention de nuire à la réputation de notre société.
Conformément à la déontologie de votre profession, nous vous demandons de publier, en manchette, notre droit de réponse selon les conditions prévues par la loi sur l’exercice de la presse en RD Congo.
Pour plus d’éclaircissement, nous portons votre connaissance les éléments ci-après :
1. Messieurs Ali et Hussein Tajideen ainsi que Kassim Tajideen que vous citez dans votre article et que vous prétendez être propriétaires de Congo-Futur en RD Congo et pions majeurs du réseau financier du Hezbollah, ne figurent pas parmi les actionnaires de notre société. Les statuts de la société, dont copie en annexe, peuvent bien l’attester.
2. Votre journal accuse la société Congo-Futur d’être impliquée dans le blanchiment d’argent. Accusation scandaleuse et sans fondement. Car vous ne disposez d’aucune preuve pour soutenir vos propos. Nous voudrions vous rappeler qu’en 2002, une commission rogatoire composée des inspecteurs belges était descendue à Kinshasa aux fins d’enquêter sur les….
Congo-Futur n’était liée ni de près ni de loin à un quelconque réseau terroriste ou de blanchiment d’argent illégal.
Autrement, les services spécialisés de la RD Congo auraient été les premiers à le détecter et ne laisseraient pas la société exercer librement ses activités.
3. Pour vous démontrer que nous ne sommes pas concernés dans le blanchiment des capitaux, nos importations et nos exportations sont faites sur base des licences validées par les banques commerciales congolaises. Et cela suit la procédure régulière sur base de la règlementation de change en vigueur en RD Congo. Vous pouvez vérifier de la régularité de nos importations auprès des services de BIVAC, OCC, DGDA et de la Banque Centrale du Congo.
4. L’annonce du département de Trésor Américain, que vous relevez dans votre article concerne la législation américaine et ne peut être abusivement étendue à d’autres pays. La Société Congo-Futur qui opère en RD Congo depuis douze ans s’est toujours conformé à la législation congolaise et n’a aucune fois été cité dans une quelconque opération de blanchiment des capitaux.
5. Pour votre information, la Société Congo-Futur a eu à s’approvisionner auprès de différents producteurs à travers le monde dont les Etats-Unis. Aucune fois notre société a été ciblée comme faisant partie du réseau de blanchiment d’argent.
6. Vous prétendez dans votre article que le Secrétaire Général du Groupe Congo-Futur vous a promis la version de faits de notre société. Cela est faux pour autant que l’intéressé ne se souvient pas avoir reçu un journaliste du Potentiel dans son bureau, moins encore un moindre coup de fil.
Nonobstant la publication de ce droit de Réponse, nous nous réservons le droit de poursuivre en justice votre journal pour diffamation et imputations dommageables.
Pour la société Congo-Futur
SECRETAIRE GENERAL
José MINGA’S
DIRECTEUR GENERAL ADJOINT
Rachid EL CHAER