"Le Hezbollah est l'armée officielle au Liban"

AFRIQUE REDACTION |07/12/2009
| 10H32

Le Premier ministre israélien Benjamin Netenyahu a considéré que le gouvernement libanais et le Hezbollah ont fusionné ensemble et seront responsables de toute attaque contre la sécurité d''Israël", qualifiant le Hezbollah de l'armée officielle du Liban.

Lors de la réunion de la commission des affaires étrangères et de la sécurité à la Knesset ce mardi, Netenyahu a estimé que l'armée libanaise n'existe plus et que le Hezbollah est devenu l'armée officielle du Liban.

"Ce que le Hezbollah fait au niveau des entrainements et d'armement prouve qu'il est l'armée officielle du Liban, et qu'il y a une coordination entre le gouvernement libanais et le Hezbollah dans ce cadre, il y a une distribution de rôles entre eux", a-t-il prétendu, mettant en garde "le gouvernement libanais d'être entièrement responsable des forces du Hezbollah et de toute escalade au front libanais".

Sur un autre plan, le premier ministre israélien a déclaré que "l'armement iranien constitue le plus grand problème d'Israël", et "que l'intérêt suprême d'Israël exige d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire", révélant la présence de coordination totale avec les Etats-Unis sur ce sujet.

Il a affirmé: "Deux grands évènements ont eu lieu cette année en Iran: le premier est lié aux efforts et aux développements pour posséder l'arme nucléaire, et le deuxième concerne le changement en cours au niveau du peuple iranien, l'opposition à la politique gouvernementale grandit de plus en plus, et c'est ce que nous avons remarqué lors des dernières élections, les répercussions du scrutin servent les intérêts d'Israël".

Selon le site israélien Haaretz, Netenyahu a exposé devant ladite commission les mesures prises par les Etats-Unis pour assiéger l'Iran et l'empêcher d'avoir l'arme nucléaire, assurant qu'il existe une étroite collaboration entre l'administration américaine et Israël à ce propos".

"Il est temps de prendre des décisions claires contre l'Iran au cas où les négociations échouent", a-t-il indiqué.

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