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LE KIVU REFUTE “LA PAIX DES CIMETIERES” QU ON VEUT LUI IMPOSER


Kivu : L’identité des tueurs et des pyromanes en débat

** Congolese people are Tolerant, with passion of justice.

** Hutu people are  set off for ridicule, disparagement and discrimination in their homeland. They suffer for insult and humiliation. From night until morning, the humiliation, insecurity,  a felling of herpless are in their mind. They cannot escape them. The mask of contentment is their means of survival.

Un débat sans nom entre le régime de Joseph Kabila et la population congolaise a actuellement lieu en R.D. Congo sur l’identité de ceux qui tuent les congolais et incendies les maisons à l’Est de la R.D. Congo.
 

Le régime de Joseph Kabila aidé par la Monuc et certaines ONG internationales, voudrait faire croire aux congolais et au monde que les FDLR, les LRA, les Fardc impayés, et les Mai-Mai sont ceux qui tuent et incendient les maisons dans cette partie du pays.


La population ainsi que les forces vives congolaises qui sont victimes de ces tueries et incendies, persistent et signent que ce sont les rwandais anciens du CNDP qui ont récemment intégré sans préparation et sans condition l’armée congolaise qui poursuivent leur guerre d’occupation de l’Est de la R.D. Congo. Entre les deux parties, qui dit vrai ?


Pour plusieurs observateurs, c’est la population qui voit juste la réalité de l’occupation militaire de l’Est de la R.D.Congo par les rwandais et les ougandais. Certains militaires congolais disent sous le sceau de l’anonymat que l’Est est aujourd’hui entièrement entre les mains des rwandais et des ougandais, surtout pour ce qui est du commandement militaire des troupes.
Cela n’empêche que certains officiers congolais continuent d’y occuper des fonctions administratives de haut rang mais sans impact réel sur le commandement des troupes, leur logistique et leur gestion quotidienne. En d’autres termes, ces officiers congolais seraient utilisés pour masquer la réalité d’une occupation militaire lancée depuis les opérations militaires dites conjointes entre la RDC et le Rwanda, la RDC et l’Ouganda + Soudan.

Ces militaires congolais disent que ces opérations n’ont jamais été conjointes car, non seulement les congolais y étaient marginalisés et affamés, mais aussi il n’y a jamais eu une seule bataille entreprise en commun. Le terme qui aurait convenu pour les qualifier est selon eux, « opérations parallèles ».

Notez que les rwandais et les ougandais débarquaient en R.D.Congo sans comité d’accueil du côté congolais et sans jonction avec les militaires congolais. Ils allaient directement là où ils voulaient aller. Les habitants de Rubare et de Bunagana les voyaient venir du Rwanda et de l’Ouganda certains par les sentiers de la brousse et d’autre par la route, avec femmes, enfants, et vaches. Les spécialistes de la guerre n’en revenaient pas. Des enfants et des vaches sur la ligne de front contre des rebelles étrangers supposés redoutables.

Pour tromper l’opinion nationale et internationale, une cérémonie de départ avait été organisée avec fanfare ! Grande réussite médiatique pour les faussaires ! Le cri des congolais pour qui les militaires rwandais allaient et venaient comme ils voulaient au Congo, avait été étouffé et cela jusqu’aujourd’hui. Avec la frontière ouverte et contrôlée par les rwandais, les occupants peuvent passer la journée au Rwanda et la nuit des massacres et des incendies en R.D.Congo.

Cette stratégie de la chauve-souris que les Kinois avaient appelé dans le temps « phénomène Ndeke » réussit bien aux occupants, grâce à la boulimie du régime de Kinshasa qui a verrouillé le parlement, le sénat, les assemblées provinciales, les gouvernorats, etc. L’affaire Kamerhe et d’Ernest Kyaviro, deux députés du Sud et du Nord-Kivu qui avaient dénoncé le danger des « opérations parallèles » et demandé une commission de leur évaluation résume tout.

Dans une motion incidentielle du 1er novembre 2009, le député Ernest Kyaviro vient de demander sans succès la constitution d’une commission d’enquête parlementaire pour la crise qui sévit à l’Est du pays. Dans sa motion, l’Honorable Kyaviro révèle que, contrairement aux autres conflits, il n’y a que la guerre de l’Est qui n’a jamais bénéficié d’une enquête parlementaire. Pourquoi ? Parce qu’elle est privatisée et ses accords secrets.

Comme les occupants jouent au « Ndeke », ils peuvent commettre tous les crimes possibles et les faire endosser aux FDLR, LRA, RUDI, FRF, Fardc impayés, Mai-Mai, etc.

Depuis un mois environ, le régime de Kinshasa et son allié la Monuc, multiplient les déclarations selon lesquelles, les FDLR et les LRA sont en voie d’anéantissement. Pour les observateurs, les FDLR et LRA qui sont anéantis sont ceux qui étaient déjà connus comme faux FDLR et faux LRA, crées de toutes pièces pour servir de Cheval de Troie à l’occupation de l’Est du pays. Maintenant que les vraies forces d’occupation contrôlent le terrain, il est normal que les faux FDLR et faux LRA soient dits anéantis, tués, ou rapatriés au Rwanda ou en Ouganda.

Ceci dit
, les seules forces qui restent à anéantir sont les Fardc qui ont écopé de l’appellation « Fardc impayées » et les Mai-Mai. Ainsi, tout ce que les congolais reprochaient aux miliciens de Nkunda et aux fameux FDLR, tels les assassinats, les violences et mutilations sexuelles, les incendies des maisons, les braquages sur les routes, est désormais mis sur le compte de l’armée congolaise ou des Mai-Mai.

Les tueries et les incendies des maisons sont ainsi en passe de devenir une affaire congolo-congolaise, une thèse que réfute la population pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la population congolaise ne comprend pas pourquoi des soldats incontrôlés ou impayés » qui réclament leur solde tuent les civils, incendies leurs maisons au lieu de s’attaquer aux commandants qui détournent leur solde.

Aussi, pourquoi les Fardc d’autres provinces qui sont aussi impayés ne brûlent-ils pas les maisons et massacrent les congolais à Masimanimba, Kingasani, Mweni-Ditu, Dilolo, Kasangulu ? Pourquoi les Fardc du Nord et du Sud-Kivu sont-ils si différents ? La réponse de la population est simple: Parce que ce sont des rwandais et des ougandais avec un agenda d’occupation de la partie orientale de la R.D.Congo.

La thèse de la solde détournée devenant gênante pour les stratèges de l’occupation, on a eu droit à une image d’un ancien chef mai-mai tué par d’autres anciens Mai-Mai parce qu’il les empêchait de piller.

Cela a paru aux yeux de plusieurs observateurs comme un début d’un nouveau montage pour faire accréditer la thèse que ce sont les Mai-Mai devenus Fardc qui pillent la population. Bientôt on pourra faire un montage des Mai-Mai qui tuent les civils, une chose facile, l’armée étant un service commandée et le commandement des troupes de l’armée au Nord et au Sud-Kivu étant principalement entre les mains des rwandais.

Les medias accompagnant l’occupation ne parlent plus jamais de ce que sont devenus les miliciens du CNDP au sein de l’armée congolaise. Seuls les anciens Mai-Mai continuent d’y avoir une identité distincte. Pourquoi ? Parce qu’ils constituent toujours une épine dans le plan de l’occupant.


Seule l’intégration des Mai-Mai dans l’armée congolaise pose problème malgré la bonne volonté de ces derniers qui peinent pour obtenir la reconnaissance de leurs grades. On peut accepter sans condition un génocidaire recherché par la CPI dans l’armée congolaise mais refuser un congolais patriote qui veut servir son pays et qui n’a pas de sang sur ses mains. Le cas des Mai-Mai Yakutumba, Dunia, au Sud-Kivu est révélateur de cette intégration à double vitesse.

Le Président Joseph Kabila vient de leur déclarer la guerre, une première car ces Mai-Mai sont depuis Mzee LDK les alliés de première heure du pouvoir de Kinshasa dans la résistance contre l’occupation rwando-ougandaise. La fatwa de Joseph Kabila adressé aux Mai-Mai de Yakutumba et de DUNIA par l’entremise des leaders de FIZI-BARAKA est symptomatique d’une nouvelle étape dans la guerre d’occupation.

La rupture de l’alliance de Joseph Kabila avec les Mai-Mai en moment où son régime, les rwandais et les 5 chantiers sont impopulaires parmi les congolais peut lui être fatal. Comme plusieurs observateurs l’avaient déjà prédit, la dernière étape de la longue guerre d’occupation de la R.D.Congo se fera contre les Mai-Mai et contre la population congolaise.

Le vainqueur de cette dernière étape n’est pas connu car si l’ennemi a réussi à s’acheter par des espèces sonnantes et trébuchantes toutes les institutions du pays, il n’aura jamais assez de moyens pour acheter l’âme de tout le peuple congolais.
C’est pourquoi les résistants congolais se réjouissent déjà que, les masques de Kinshasa ayant tombés, ils vont devoir en découdre face à face et sans masques avec le vrai ennemi. Pour être à la hauteur de ce pari, le peuple congolais doit faire attention aux falsificateurs de la situation actuelle de la R.D. Congo.
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