2 Décembre 2010
Créé le 02 -12-2010 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDCongo | Mis à jour le jeudi 02 -11-2010 à 11 h00 | PAR : AFRIQUE REDACTION
Les casques bleus des Nations unies ont annoncé mercredi avoir «neutralisé» des groupes rebelles, dont une milice burundaise accusée par la Monusco [la mission de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC)] de recruter des centaines de combattants, dans le Sud-Kivu, dans l'est de la RDC.
La Monusco a lancé en novembre l'opération «Bouclier de protection» forte de 900 casques bleus, y compris des unités de forces spéciales, pour affaiblir la myriade de groupes armés qui écument la région en les coupant de leurs bases de ravitaillement.
«Les objectifs ont été atteints», a dit à la presse le colonel Amadou Gueye, porte-parole de la Monusco. «Pas un seul acte d'hostilité ne s'est produit depuis le 12 novembre», a-t-il déclaré, ajoutant que des armes ont été saisies et des insurgés arrêtés.
Un officier supérieur congolais placé sur la «liste noire» de l'ONU
Un comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies a inscrit mercredi sur sa liste noire un officier supérieur de l'armée de République démocratique du Congo (RDC).
Le lieutenant-colonel Innocent Zimurinda est un ancien rebelle incorporé à l'armée dans le cadre d'un accord de paix. Il est accusé d'avoir donné «des ordres qui ont eu pour conséquence le massacre de plus de 100 réfugiés rwandais, essentiellement des femmes et des enfants, au cours d'une opération militaire menée en avril 2009 dans la région de Shalio», lit-on dans le communiqué commun des Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne.
En mars, l'ONG Human Rights Watch et 50 organisations congolaises de défense des droits de l'homme avaient officiellement déposé plainte contre Zimurinda et réclamé sa suspension. Selon ces ONG, Zimurinda a supervisé des massacres, quand il n'a pas lui-même participé à des exécutions sommaires, à des viols et à des recrutements d'enfants-soldats.
En plus de Zimurinda, le Conseil de sécurité de l’ONU a également inscrit sur sa liste noire trois hauts gradés d'une organisation rebelle hutue rwandaise.