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Les entreprises, les anciens et la diaspora appelés à la rescousse de l’Université de Kinshasa

Créé le 25  -12-2010 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDCongo  | Mis à jour le samedi 25 -12-2010 à  07 h40 | PAR : AFRIQUE REDACTION

 

 


M. Thomas Kuyiya Makiona, administrateur du budget de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), a appelé, jeudi, les entreprises, les anciens de cette université et la diaspora congolaise, à venir à la rescousse de cet établissement d’enseignement universitaire par l’appui aux projets bancables existants, lors d’un entretien avec l’ACP.

Selon M. Kuyiya, les sources de financement de l’Université sont notamment la subvention du gouvernement et des entités décentralisées, la contribution des parents et de la société, les produits de l’autofinancement des établissements, les apports des entreprises et des organismes nationaux et internationaux ainsi que des dons et des legs, telles que prévues dans la loi-cadre n°86-005 du 22 septembre 1986 de l’enseignement national.

Ces sources, a-t-il dit, ont été rappelées depuis juillet aux chefs d’établissements de l’ESU par le ministre de tutelle dans l’instruction académique n°012. Les entreprises, les anciens et la diaspora, sont des opportunités à exploiter pour permettre à l’Université de retrouver ses marques de leader.

Selon lui, l’université devrait également prendre l’initiative de la création des entreprises. « Aucun pays au monde, a-t-il relevé, ne peut se développer sans apport de l’université ». « Les spin off » offrent une belle opportunité. Le traitement de l’eau de boisson par la REGIDESO, a-t-il cité en exemple, nécessite la présence des intrants produits par les chimistes dont regorge l’UNIKIN dans sa faculté des Sciences.

Au lieu qu’ils soient importés, les intrants peuvent être produits localement, avec la possibilité d’exploiter le surplus vers d’autres pays. L’UNIKIN fonctionne sans subsides de l’Etat depuis plus d’une décennie. M. Kuyiya a évoqué également l’atelier de Dar es Salam, en Tanzanie, sur « Le leadership de l’université ainsi que son financement » et auquel il a pris part en août dernier, sous les auspices de la Southern African Regional Universities Association (SARUA). ACP/BUM.-

 

Un auditoire restauré et équipé à la faculté de médecine


Un auditoire d’une capacité d’accueil de 400 étudiants, a été restauré et équipé en bancs à la faculté de médecine de l’Université de Kinshasa (UNIKIN).

L’ACP, a fait jeudi ce constat lors de la visite d’inspecteurs des auditoires effectuée par le doyen de cette faculté, le Pr Mpunga et le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), le Pr Raphaël Kalengayi Mboma.

Selon le doyen de la faculté de médecine, cet auditoire occupé par les étudiants du 2ème graduat Biomédicale, a été restauré sur fonds propres de la faculté dans le cadre de la réforme des programmes amorcée par la faculté depuis 2004.

En rapport avec cette réforme, les études seront prolongées jusqu’à septe ans, les étudiants doivent être en bonnes conditions d’accueil. Les deux personnalités se sont également rendus compte des travaux de restauration de l’auditoire Monekoso, destiné aux étudiants du 1er doctorat de médecine.

Le doyen a souligné la nécessité de la remise en état des locaux des cours aux départements de buccodentaire et de la médecine physique.

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V
<br /> <br /> Bonjour Roger, et merci pour cet article.<br /> <br /> Les soutiens extérieurs aux pays d’Afrique sont importants pour le développement (notamment les transferts d’argent émanant des diasporas qui soutiennent leurs communautés restées au pays).<br /> L'exemple de l'université de Kinshasa est une bonne illustration. Votre article le souligne bien, et on imagine l’impact que les sommes d'argent envoyées peuvent avoir si elles sont investies en<br /> faveur d’un développement plus durable des pays bénéficiaires. Il est donc important qu’un dialogue se crée, entre expéditeurs, bénéficiaires, autorités politiques et acteurs bancaires, pour<br /> investir cet argent dans des projets utiles et durables, mais aussi pour améliorer et faciliter ces transferts, qui sont de véritables outils de développement mais souffrent des tarifs élevés,<br /> des circuits informels d’envoi, etc.<br /> <br /> Le site http://www.envoidargent.fr/ a été créé cette année pour soutenir la diaspora dans ses envois d’argent, et pour réfléchir ensemble à des idées, des solutions pour que les transferts<br /> d’argent profitent, au mieux, au développement des pays où ils sont envoyés. Le site s’est, à cette fin, doté d’un  comparateur de coûts pour les transferts d’argent. Ainsi, chacun est en<br /> mesure de consacrer une part maximale de l’argent envoyé à l’épanouissement de ses proches et au développement de son pays. Pour le Congo, par exemple, le comparateur est ici :<br /> http://www.envoidargent.fr/comparateur/CG.<br /> <br /> Le site propose également de découvrir des projets de développement, portés par des associations et des membres des diasporas, et bénéficiant de transferts d’argent.<br /> <br /> N’hésitez donc pas à apporter votre contribution à la communauté, notamment par vos idées et témoignages !<br /> <br /> Vincent, pour l’équipe éditoriale Envoi d’argent<br /> <br /> <br /> <br />
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