25 Décembre 2009
AFRIQUE REDACTION | SOCIETE | RDC | Mise à jour le Vendredi 25-12-2009 à 09H45
Tous les matins et tous les soirs, à Kinshasa comme dans le reste du pays, la vie s’arrête à tous les endroits proches des commissariats de police ou des bureaux communaux. Lorsque les agents hissent et descendent le drapeau, tous les citoyens doivent arrêter toutes leurs activités et rester immobiles jusqu’à la fin.
Cette pratique qui dure depuis des lustres et qui fait partie des habitudes a engendré ses petits désagréments. Les policiers en ont fait un moyen de se faire du cash. Toute personne distraite ou qui refuse volontairement de s’arrêter au « salut au drapeau » paie une amende forfaitaire qui va tout droit dans les poches de l’agent qui l’interpelle.
Depuis peu, ce sont les pickpockets qui profitent de l’arrêt des activités pour se servir dans les poches des passants. Les infortunés se retrouvent alors face à un dilemme : courir après le voleur et violer la loi ou tout simplement le laisser filer au nom du patriotisme ?