Les ONG préfèrent les Bonobos, Gorilles que des humains : Les Maï Maï « Simba » handicapent le travail des gardes parcs dans la réserve de la Maiko

24 Janvier 2012

La présence des Maï Maï « Simba », une milice locale, dans le parc national de la Maiko, crée l'insécurité pour la population riveraine, et empêche aussi les agents du parc à vaquer à leur occupation de protection de la faune et la flore dans cette réserve animalière, a-t-on appris lundi au bureau provincial de l'Institut pour la conservation de la nature (ICCN)/Maniema.

Les Maï Maï « Simba » handicapent le travail des gardes parcs dans la réserve de la Maiko

Gorille des montagnes

« Les « Simba » profèrent des menaces verbales et écrites à l' endroit des gardes parcs, les empêchant d'avoir accès dans le parc pour faire l'évaluation des animaux, surtout des espèces animales protégées », souligne la source, avant d'appeler les autorités provinciales et nationales à s'impliquer pour faire partir de ce parc ces hors-la -loi et sauver ce patrimoine.

Selon la source, les éléments de "Simba" abattent des espèces protégées et y creusent de l'or. « Le parc national de la Maïko garde sa verdure pendant toute l'année, il est donc important pour la biodiversité », a encore affirmé la source, ajoutant que ce parc est un habitat type d'une forêt primaire et sempervirente qui regorge une grande diversité en espèces animales avec des espèces phares telles que le gorille de plaine de l'Est, l' éléphant de forêt, l'Okapi, le chimpanzé à face claire, le paon congolais et d'autres espèces communes telles que le léopard, le buffle, le potamochère et l'antilope.

D'une superficie de 10. 830 km2, le parc de la Maiko est à cheval entre trois provinces, en l'occurrence, le Nord-Kivu, la Province Orientale et le Maniema. Créé en 1970, il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. La RDC possède sept parcs nationaux et une soixantaine de domaines de chasse et réserves, gérés par l'ICCN, couvrant 10,47 % du territoire.