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Parlons-en : La surenchère des fournitures scolaires

Créé le 31 -08-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 31 -08-2011 à  10h45 | AFRIQUE REDACTION PAR :L'AVENIR

 



La rentrée scolaire, c’est ce lundi 5 septembre 2011. Les élèves des classes maternelles, primaires et secondaires vont reprendre le chemin de l’école après avoir passé deux mois de vacances bien méritées. Ils sont très contents de reprendre l’école surtout ceux qui montent de classe tandis que ceux qui doublent de classe sont un inquiets mais décidés de faire mieux.

Entre-temps, pas mal d’écoles (surtout celles du secteur privé) ont aménagé leur site. Les promoteurs ont repeint les murs tant externes qu’internes, ils ont aménagé la cour intérieure. Bref, l’environnement immédiat de toutes ces écoles est pimpant neuf. C’est question de rehausser l’image de marque de l’école, surtout pour les parents qui veulent y inscrire leurs enfants.

Si les enfants sont contents de reprendre les cours, leurs parents ont mille et un soucis. Soucis parce qu’ils ont de la peine à réunir de l’argent nécessaire pour s’acheter tout ce dont leurs enfants ont besoin pour fréquenter dans de bonnes conditions. Curieusement, c’est la période où toutes ces fournitures scolaires coûtent les yeux de la tête. Les commerçants en profitent pour faire d la spéculation. Ils appliquent des prix prohibitifs étant donné que la demande est très forte. Tout cela se fait au su et au vu des services de l’Inspection économique du ministère de l’Economie nationale, lesquels sont censés réprimer toute surenchère et toute spéculation.

C’est la raison pour laquelle certains parents, faute de ressources financières suffisantes, préfèrent envoyer leurs enfants à l’école la semaine suivante. Chaque année, en raison de la conjoncture socio-économique, la rentrée scolaire a toujours été un casse-tête pour les parents d’élèves et autres tuteurs. Non seulement parce que les fournitures scolaires coûtent chers mais aussi parce que ces parents sont soit impayés ou sous-payés. Plusieurs d’entre eux bénéficient de l’apport combien important de leurs proches, domiciliés sous d’autres cieux.

Le Fureteur

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