Plusieurs quartiers de Goma privés d’eau depuis une semaine - Afrique Rédaction, actualité africaine, actualité africaine à la minute, actualité africaine de la semaine, actualité africaine du mois, actualité africaine à la une, actu, Afrique Maghreb, Afrique de l'Ouest, Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique centrale, Afrique subsaharienne, journal en ligne, information sur l'Afrique, actualité de la RDC, actualité de Kinshasa, actualité du congo, actualité musicale, actualité politique, la francophonie, Sports, Insolites, Musique, Culture, Afrique, Monde, France, Moyen Orient, Justice, Littérature, USA, Asie, Europe, Continent RSS, Faits Divers, Politique, Economie, Sociale, Société, Femmes, Santé, Diaspora, religions, Emplois

Crée le 12-01-2012- 14h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 12-01-2012    22H45 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV- RADIOOKAPI

 

Les quartiers de la partie ouest de Goma au Nord-Kivu sont privés d’eau potable, depuis une semaine maintenant, ont indiqué des sources locales, ce jeudi 12 janvier. De nombreux habitants se rendent chaque jour au lac Kivu pour puiser de l’eau, qui est pourtant impropre à la consommation.La Régie de distribution d’eau (Regideso) et la Société nationale d’électricité (Snel) se rejettent la responsabilité de ce désagrément.  

Certains habitants frappés par cette pénurie sont obligés d’aller se ravitailler dans des quartiers où l’eau peut encore couler aux robinets. Le manque d’eau concerne notamment les quartiers:

• Himbi-2
• Ndosho
• Nyamushongo
• Katoy
• Majengo
• Kibwe
• des Volcans (au centre ville).

Cette situation a entraîné une augmentation du prix d’eau potable dans la ville. Un bidon de 20 litres, qui coûtait 25 à 50 Francs congolais  il y a quelques jours, varie aujourd’hui entre 100 Francs et 300 Francs (0,32 USD).

Pour le directeur de la Regideso, Déo Kizibisha Kabiona, le déficit en énergie électrique est à la base de cette situation. Les usines de pompage d’eau ne reçoivent plus la capacité suffisante de l’électricité pour fonctionner. Selon lui, l’eau peut couler seulement «de 5 heures du matin jusqu’à 9 heures».’

Cependant, le directeur provincial de la Snel, Léon Muheto, a rejeté ces allégations:

«A notre niveau, nous savons que nous garantissons la fourniture régulière de l’électricité dans l’installation de pompage de la Regideso. Quand bien même il y aurait eu un problème d’énergie électrique, dès lors que la Regideso dispose des groupes de secours, ça signifie que dans sa gestion, il doit prévoir! Le déficit est connu, tout le monde le sait.»