AFP | AFRIQUE REDACTION | CONFLIT ARME | 17/12/2009 | Mise à jour : 22:51|
De nouveaux accrochages ont eu lieu mardi dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) entre des insurgés et l'armée congolaise, qui en aurait tué 47, selon une source militaire onusienne.
"Il y a eu une résistance assez importante" des insurgés au sud de Dongo, la localité récupérée dimanche par les Forces armées de la RDC (FARDC) où des insurgés ont commis des violences fin octobre et provoqué la fuite d'au moins 150.000 personnes, selon la même source.
Les FARDC ont dit à la Mission de l'ONU en RDC (Monuc), qui leur apporte un soutien logistique, avoir tué 47 insurgés et eu 32 blessés dans ses rangs, dont 15 ont été évacués par un hélicoptère de l'ONU à Gemena, le chef-lieu du district du Sud-Oubangui, dans la province de l'Equateur (nord-ouest), à 230 km à l'est de Dongo. Ce bilan n'a pu être confirmé de source indépendante.
Dans cette dernière localité, un groupe de l'ethnie Lobala, mené par un féticheur et estimé à quelques centaines de membres, a attaqué fin octobre celle des Bomboma, en conflit depuis de nombreuses années au sujet de la gestion d'étangs poissonneux.
Une centaine de personnes ont été tuées au cours de l'attaque et plus de 150.000 ont fui plusieurs dizaines de villages de la zone, au fur et à mesure de l'avancée du groupe d'insurgés face aux forces de police et de l'armée dépêchées pour rétablir la sécurité.