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RDC - KINSHASA : Embouteillages : l’enfer !


(Kimp.)

KINSHASA.pngIl est désormais interdit aux Kinoises et Kinois de planifier leurs déplacements à bord des engins exploitant le transport en commun ou voitures et véhicules personnels. En effet le phénomène des embouteillages, dont tout le monde se plaint depuis des décennies, s’est amplifié avec le retour des pluies diluviennes en ce mois de décembre et la fièvre des fêtes de Noël et de Nouvel An. L’impression de l’heure est que le parc automobile de Kinshasa s’est démesurément agrandi, au point que les rares artères goudronnées encore praticables sont submergées de 6 heures du matin à 0 heure.


L’automobiliste ne sait plus par où passer pour éviter les « bouchons » dans la capitale, car il les rencontre partout : Route de Matadi ( de Matadi Kibala à Kintambo Magasins, By Pass ( du « Triangle » de la Cité Verte à l’Echangeur de Limete), Bld Lumumba (du Pont Matete à la 1ère Rue Limete), Poids Lourds ( du Pont Matete à la Gare Centrale), Flambeau ( de Bon Marché à la Gare Centrale), Huileries (du Stade des Martyrs à la Regideso), ex-24 Novembre ( de l’UPN au rond point Mandela), Kasa-Vubu, Bongolo, Bld du 30 juin ( du rond point ex-Socimat à la Gare Centrale), Université ( de l’Intendance à Saint Raphaël), avenue Kasa-Vubu ( de Kitambo Magasins à la Gd-Poste), Victoire ( de Kauka à l’avenue Saio), Assosa ( de Ngiri-Ngiri au Bld Triomphal), Bokassa ( de Funa au centre-ville), Commerce ( de l’INA à l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa), Kasaï (de l’avenue Kabinda au centre-ville), Kianza ( de la maison communale de Ngaba au rond point Super Lemba), route de Cecomaf, boucle de Ndjili, etc.

Le Phare

En termes de temps perdu, il faut compter maintenant environ 2 heures entre Matadi Kibala et le Marché Central, Kingasani/Terminus et le Marché Central ou la Gare Centrale, l’UPN et la Gare Centrale ou le Marché Central, l’Université de Kinshasa et le Marché Central, Kinsuka-Pompage et le centre-ville, Kimbanseke/Cimetière et le Marché Central. Les usagers de la route passent autant d’heures à bord des taxis, taxi-bus, bus et autres automobiles entre leur point de départ et celui de chute que les voyageurs en avions entre Kinshasa et Lubumbashi ou Kinshasa et Goma. Mauvais état des routes et les « fous » du volant Le tout premier facteur générateur des embouteillages est le mauvais état généralisé des routes asphaltées.


Hormis le boulevard Triomphal et maintenant celui du 30 juin, et, dans un degré moindre, l’avenue Kasa-Vubu, toutes les autres voies de communication au niveau de la capitale renferment des nids de poule, voire des crevasses qui gênent considérablement le trafic automobile. L’avenue de l’Université par exemple est tellement abîmée entre Kapella et Yolo Médical qu’elle oblige les automobilistes à se déporter sur l’avenue Kimwenza, dont le couloir situé entre Kapella et Bongolo ressemble à une route des caravanes. Quant à sa partie allant de Chez Me Taureau au rond point Ezo, elle est interdite à la circulation automobile depuis des mois. Sur Poids Lourds, le bourbier de l’ex-Bata a repris son travail de sape sur la chaussée, faute d’avoir été maîtrisé en son temps par l’entrepreneur qui avait réhabilité le secteur.


Sur l’ex- Flambeau, la route est pratiquement coupée à la hauteur du passage à niveau à la suite de la mutation d’un minable nid de poule en crevasse. La bretelle de la 7me Rue Limete, qui permettait une jonction facile entre le boulevard Lumumba et l’avenue Université, n’est plus qu’un « tapis » en lambeaux. L’impraticabilité des routes secondaires telles que les avenues Plateau, Ecole, Marais, Mushie cause un grave préjudice aux automobilistes pour l’accès au centre de la ville. Au ces maux s’ajoute le non respect du Code de la route, dont les violateurs de notoriété publique se recrutent parmi les conducteurs des taxis, taxi-bus et bus.


Alors qu’il est déjà difficile de rouler à Kinshasa en temps normal, les « fous » du volant compliquent la situation en revenant à leurs vilaines habitudes de stationnement au milieu des chaussées pour le débarquement ou l’embarquement des passagers, l’envahissement des bandes opposées au moindre bouchon, l’abandon des véhicules en panne ou leur réparation en pleine chaussée, etc. Les policiers de roulage, qui s’agglutinent aux carrefours, pour des raisons évidentes de chasse aux « mabonza » (pourboires), feraient œuvre utile s’ils pouvaient se déployer aux points les plus chauds des embouteillages. Mais, de l’avis des Kinois, la ville mérite des routes bitumées plus larges et plus nombreuses que celles actuellement existantes. D’où le vœu de beaucoup de voir les chantiers routiers de Kinshasa accélérer leur marche.

LE PHARE

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