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RDC: l’Union européenne souhaite « un déploiement rapide » de la brigade d’intervention

Crée le 25-05-2013 04H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 25-05-2013 -05H34 PAR : RADIO OKAPI


 

Des militaires tanzaniens de la Brigade d'intervention de la Monusco lors de leur arrivée à Goma (Photo Clara Padovan) 

L’Union européenne souhaite un déploiement rapide de la brigade d’intervention de la Monusco chargée de combattre les groupes armés dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans un communiqué publié, vendredi 24 mai, la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton, a condamné toute menace contre les troupes de maintien de la paix présentes en RDC. 

En visite à Goma, jeudi 23 mai, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a indiqué que cette force devrait être opérationnelle « d’ici un ou deux mois ».

« Nous avons un équipement robuste, des troupes très bien formées de ces quelques 3 000 soldats », a-t-il expliqué, indiquant qu’avec ces troupes, « nous serons en mesure de redresser la situation dans la région ».

Le déploiement de la brigade d’intervention a été décidé le 28 mars denier par le Conseil de sécurité des Nations unies. Disposant d’un mandat offensif, cette force est chargée de combattre les nombreux groupes armés qui insécurisent l’Est de la RDC. Elle devrait être composée de trois mille soixante-neuf militaires. Son commandant est arrivé à Goma le 23 avril dernier.

Au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies, mercredi 24 avril, le porte-parole militaires de la mission onusienne en RDC, lieutenant-colonel Prosper Félix Basse, a expliqué que cette force est « un outil additionnel mis à la disposition de la Monusco pour neutraliser les groupes armés ».

Mais le M23, une rébellion qui sévit dans l’Est de la RDC depuis mai 2012, s’oppose au déploiement de cette force. Il a promis « de riposter » si la brigade d’intervention de la Monusco l’attaquait.

« Nous, comme M23, nous n’avons pas le droit d’attaquer le contingent de l’ONU. Mais s’ils venaient à nous attaquer, nous avons le droit de répondre, de riposter, (…) de nous défendre », a affirmé le porte-parole de ce mouvement rebelle, Vianney Kazarama.

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