RDC : résurgence des attaques des FDLR dans le Sud-Kivu - Afrique Rédaction, actualité africaine, actualité africaine à la minute, actualité africaine de la semaine, actualité africaine du mois, actualité africaine à la une, actu, Afrique Maghreb, Afrique de l'Ouest, Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique centrale, Afrique subsaharienne, journal en ligne, information sur l'Afrique, actualité de la RDC, actualité de Kinshasa, actualité du congo, actualité musicale, actualité politique, la francophonie, Sports, Insolites, Musique, Culture, Afrique, Monde, France, Moyen Orient, Justice, Littérature, USA, Asie, Europe, Continent RSS, Faits Divers, Politique, Economie, Sociale, Société, Femmes, Santé, Diaspora, religions, Emplois

Les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), opérant dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), mènent depuis une semaine plusieurs attaques contre le peuple dans la province du Sud-Kivu, notamment dans les localités de Magunda et Mugaja, a rapporté mardi une station de radio locale citant une source des ONG.

La dernière attaque des FDLR, selon cette source, est intervenue à la fin semaine dernière et a touché plus de 25 familles de la localité de Magunda. Appuyés par les combattants Mai-Mai du groupe Kapopo, les rebelles hutus rwandais ont emporté du bétail, notamment des vaches, des chèvres et des moutons, et de l’argent pris sur les populations locales.

Les rebelles ont également violé quatre femmes ; dont l’une d’elles, qui était enceinte, est morte trois jours après un accouchement précoce à Bwengeora, où elle avait trouvé refuge en fuyant les agresseurs.

Le communiqué du groupe de ces ONG repris par la station de radio, ajoute que le centre de santé de Bagunda Maheta, à quelques kilomètres d’Uvira, deuxième ville de la province du Sud-Kivu après Bukavu, a également été pillé et tous les médicaments et matériels sanitaires ont été emportés.

Des attaques similaires des mêmes forces rebelles ont été enregistrées dans plusieurs autres localités de la région, quelques jours après le départ des ces localités vers Muhamvia, des FARDC et des combattants Mai-Mai récemment intégrés.

C’est ce départ des forces gouvernementales qui a exposé ces localités, estiment les sources. D’après la société civile de la place, des rapports ont été adressés aux autorités locales à cet effet, mais rien n’a encore été fait.

Les populations ayant fui les attaques des rebelles hutus vers Masango, Kajoka, Katoke et Mukoko se privent de l’assistance depuis plus d’une semaine, au moment où la société civile souhaite un renforcement des mesures pour sécuriser les populations civiles de cette région du territoire d’Uvira, conclut la source. (Xinhua)