Rwanda, la clé de la stabilisation du Kivu ! - Afrique Rédaction, actualité africaine, actualité africaine à la minute, actualité africaine de la semaine, actualité africaine du mois, actualité africaine à la une, actu, Afrique Maghreb, Afrique de l'Ouest, Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique centrale, Afrique subsaharienne, journal en ligne, information sur l'Afrique, actualité de la RDC, actualité de Kinshasa, actualité du congo, actualité musicale, actualité politique, la francophonie, Sports, Insolites, Musique, Culture, Afrique, Monde, France, Moyen Orient, Justice, Littérature, USA, Asie, Europe, Continent RSS, Faits Divers, Politique, Economie, Sociale, Société, Femmes, Santé, Diaspora, religions, Emplois

Crée le 31-10-2013   10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le jeudi  31-10-2013 - 13H10 PAR :  www.ong-amies.org

-ARTV NEWS

 

C’est donc avec le Rwanda que la RDC doit négocier sur la déstabilisation du Kivu. Officiellement, Kigali s’intéresse à l’Est de la Rdc à cause de la présence des miliciens hutu des FDLR. Pourtant, ceux-ci n’ont jamais lancé la moindre opération dans leur pays. Mais, ils continuent quotidiennement à semer mort et désolation dans des villages en RDC. C’est là dans la négociation avec le Rwanda, que la RDC devra insister sur un dialogue interne à ce pays, seul moyen de faciliter le retour de ces FDLR. Sur le plan interne, la Communauté internationale peut aider la RDC à répondre à l’épineuse question des groupes armés nationaux et étrangers qui pullulent à l’Est de la RDC et qui sont au nombre de 20.

Rira bien qui rira le dernier. Voilà l’adage populaire auquel est confiné à ce jour le M23 qui, avec le soutien opérationnel du Rwanda, avait depuis plus d’un an mis en œuvre son plan de balkanisation. Ce plan avait pris corps dans l’ «Etat» du M23 qui allait de Rutshuru, au camp commando de Rumangabo, en passant par Bunangana, Kiwanja et Kibumba.

Dimanche dernier, les Fardc ont fait tomber toutes les places fortes des rebelles comme Rutshuru, Kiwanja et une partie de Kibumba, sauf la colline stratégique de «Hewu» en lisière de la frontière rwandaise où les rebelles continuaient à résister. Car, les loyalistes étaient très précautionneux à cause de la proximité du Rwanda.

Mais hier, les Fardc ont libéré «Hewu» et donné l’assaut à la forteresse de Rumangabo qu’ils ont reconquise à la canonnade. Il y avait tout à Rumangabo, toute l’artillerie lourde des rebelles. C’est là même que les Rwandais avaient installé leur base d’appui au M23. Tout cela n’est plus que souvenir derrière nous.

Après toutes ces pertes, le M23 est vraiment à genoux face aux Fardc qui lui ont administré une belle raclée. Ce mouvement est sonné et ne sait que faire. Il supplie les Fardc pour un cessez-le-feu tout en menaçant de ne pas aller à Kampala. Mais, qu’irait-on encore faire à Kampala avec un M23 complètement défait et militairement à genoux devant les Fardc? Qu’irait-on y faire là même où ils avaient raté le coche en exigeant à la RDC lors des précédents rounds des choses quasiment impossibles à réaliser?

Malgré ces succès militaires des Fardc, le chef de la Monusco continué chaque jour à en appeler au retour à Kampala pour conclure un Accord seul moyen pour lui de pacifier l’Est de la RDC. Mais, les Congolais ont une autre lecture de cette approche des négociations.

Nombre d’entre eux estiment que ce n’est pas du tout par un Accord de paix avec le M23 que le Kivu sera pacifié. Si tel était le cas, la guerre n’aurait jamais repris après la signature de l’Accord de Goma entre le CNDP et le gouvernement, le 23 mars 2009.

Le problème se pose plutôt au niveau du Rwanda. C’est connu que c’est ce pays qui a créé toutes les rébellions qui ont vu le jour au Kivu.

LA CLE DE LA STABILISATION

C’est donc avec le Rwanda que la RDC doit négocier sur la déstabilisation du Kivu. Officiellement, Kigali s’intéresse à l’Est de la Rdc à cause de la présence des miliciens hutu des FDLR. Pourtant, ceux-ci n’ont jamais lancé la moindre opération dans leur pays. Mais, ils continuent quotidiennement à semer mort et désolation dans des villages en RDC.

C’est là dans la négociation avec le Rwanda, que la RDC devra insister sur un dialogue interne à ce pays, seul moyen de faciliter le retour de ces FDLR. Sur le plan interne, la Communauté internationale peut aider la RDC à répondre à l’épineuse question des groupes armés nationaux et étrangers qui pullulent à l’Est de la RDC et qui sont au nombre de 20.

Les Fardc ont montré leur force de frape face au M23, le groupe armé le plus structuré qui a même réussi à installer une Républiquette à Rutshuru pendant près de 24 mois et qui dispose dans son arsenal même d’un tank selon la Monusco.

Si les loyalistes avec le soutien de la Brigade d’intervention de la Monusco ont défait le M23, la traque des autres groupes ne serait qu’une promenade de santé. Ils commenceraient par les FDLR et les sougandais des ADF/NALU qui sévissent dans le secteur de Beni où ils excellent dans des prises d’otages des paisibles citoyens dont le nombre à ce jour atteint 500 kidnappés dont on n’a aucune nouvelle. Mais, qui seraient utilisés comme esclaves dans des mines d’or par les ADF/NALU.

Les Fardc sont en mesure de sécuriser toutes ces parties du territoire national en mettant hors d’état de nuire les rebelles ougandais qui, comme les FDLR rwandais, n’ont jamais attaqué la moindre position de leur pays. Comme si quelque part ils avaient reçu le mot d’ordre de créer l’enfer en RDC afin que dans une certaine Communauté internationale qu’on accuse le Gouvernement de la RDC d’être incapable d’instaurer son autorité sur toute l’étendue du pays... un pays aux vastes étendues.

Ce qui justifierait le plan de sa partition que caressent Rwandais, Ougandais et certaines multinationales versées dans cette cause.  A