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Santé - Lèpre : le dépistage précoce épargne des infirmités du second degré

 


Créé le 31 -01-2011 à 08 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI  31 -01-2011 à  08 h00 | PAR : LE POTENTIEL 



Une tâche claire sur la peau peut être la lèpre, il faut aller au centre de santé pour le dépistage. Tel est le message lancé par le PNEL à l'occasion de la 58ème journée mondiale de la lèpre. Quoi que la RDC ait atteint le seuil de l'élimination de la lèpre, cette maladie reste encore un sérieux problème de santé publique dans certaines provinces. A la base de cette situation, l'ignorance de la maladie par la population. Pour y faire face, le Programme national de l'élimination de la lèpre en RDC (PNEL) s'investit dans la recherche des stratégies pour sensibiliser la population à l'existence de la lèpre et aussi à sa guérison qui est tout de même, gratuite.

Parmi ces stratégies, le PNEL a retenu de travailler en collaboration avec les médias pour faire passer le message à la population. Voilà qui justifie l'organisation, le vendredi 28 janvier 2011 en la salle de conférences du Centre national de transfusion sanguine à Bandalungwa, une journée d'information à l'attention des professionnels des médias, membres de l'Association des communicateurs en santé (ACSA).

L'Objectif a été de les informer sur la lèpre, son mode de transmission, son dépistage, ses conséquences ainsi que son traitement. L'occasion a été également pour le PNEL de faire connaître aux participants les difficultés qu'il rencontre dans la lutte contre la lèpre en RDC, particulièrement à Kinshasa et les défis auxquels il est appelé à faire face.

Ainsi deux communications ont été faites. Il s'agit de la problématique du dépistage à Kinshasa présentée par le coordonnateur provincial du PNEL, Dr Valentin Bola et de la situation actuelle de la lèpre en RDC par le directeur de ce même programme, Dr Mputu. Ces communications ont fait comprendre que la peau et les nerfs périphériques sont des endroits de prédilection du bacille de Hansen qui cause la lèpre. Il s'agit d'une maladie infectieuse qui attaque principalement la peau et les nerfs périphériques. Sa transmission se fait d'un sujet non traité vers un sujet sain à travers les voies respiratoires avec une durée d'incubation de 2 à 7 ans. Non dépisté à temps, la lèpre provoque des infirmités de second degré et des amputations au niveau des pieds et des mains.

MALADIE GUERISSABLE


Il convient toutefois, de souligner que la lèpre est guérissable et les médicaments sont disponibles et gratuits. D'où le PNEL appelle au dépistage précoce pour éviter, mieux prévenir les infirmités et autres amputations.

Quant à la situation de la lèpre à Kinshasa, le PNEL indique qu'une cinquantaine de nouveaux cas est enregistrée chaque mois, mais ceux-ci se présentent souvent avec une infirmité de second degré à cause du dépistage tardif qui résulte de l'ignorance par la population de la maladie. La proportion d'enfant parmi ces nouveaux cas est de 21%. Il sied de noter que 20% de nouveaux cas enregistrés en Afrique proviennent de la RDC. Le seuil d'élimination est atteint, mais la lèpre présente un sérieux problème de santé publique dans les provinces du Katanga, du Bandundu, de l'Equateur et dans la Province Orientale avec une endémicité importante par rapport à d'autres provinces.

Pour le PNEL, le grand défi à relever demeure la connaissance de la maladie par la population, surtout à Kinshasa pour que le dépistage se fasse à temps. Car la lèpre n'est pas une maladie stigmatisante si on la dépiste à temps. Elle est facilement guérissable, les médicaments sont disponibles et le traitement est gratuit. 48 heures après le traitement, le malade devient non contagieux. Ce traitement se fait en ambulatoire et non dans la léproserie comme il l'était dans le temps.

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