1 Mai 2013
Crée le 01-05-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 01-05-2013 - 12H20 PAR : ARTV NEWS
© AFP/Archives Ashraf Shazly. Le président soudanais Omar el-Béchir le 4 mars 2009 à Khartoum
Les membres des services secrets soudanais (NISS) ont obtenu une grâce "à la suite d'une demande d'amnistie qu'ils ont présentée à la présidence", a indiqué le Centre des médias soudanais, proche de l'appareil sécuritaire du pays.
Selon des analystes, cette affaire traduit un conflit politique au sein du gouvernement du président Béchir, qui lui même est arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat.
Jeudi, NISS avait annoncé qu'une cour spéciale avait condamné les officiers à des peines allant jusqu'à huit ans de prison pour avoir participé à la tentative de coup d'Etat.
Salah Gosh, qui avait dirigé les services de renseignement jusqu'en 2009, était également détenu dans le cadre de la même affaire mais n'a pas été jugé.
Selon sa famille, il a saisi la cour constitutionnelle pour détention illégale.
La plupart des officiers impliqués sont proches d'anciens combattants jihadistes et particulièrement du groupe des "Saïhoune" (voyageurs en arabe). Ce sont aussi des vétérans de la guerre civile qui a abouti à l'indépendance du Soudan du Sud (1983-2005, 2 millions de morts).
Ces islamistes radicaux appellent à une nouvelle direction pour le pays et un retour aux valeurs islamiques dont se réclame M. Béchir, accusant le gouvernement de corruption.
Le 17 avril, sept ex-officiers soudanais condamnés dix jours plus tôt pour la même tentative de coup d'Etat à des peines de 2 à 5 ans de prison, avaient été libérés après avoir bénéficié d'une grâce présidentielle.