Tous les projets de construction de nouvelles cimenteries mise en veilleuse

Aucun projet d’Etat portant sur la construction de nouvelles cimenteries ne s’est encore réalisé. D’aucuns datent pourtant du temps de « 1+4». La Cimenterie de la Province orientale, Cipor serait encore à l’étape d’assemblage des matériels de sa construction. Une bonne partie des équipements trameraient encore au port de Matadi. La cimenterie de Lublilanji se serait finalement avérée de la simple poussière dans les yeux de l’opinion. Côté privé. Plus rien non plus du projet des Pakistanais Rawji- qui sont propriétaires de l’une de principales banques de la place, RawBank- de se doter «une cimenterie dans la petite localité de Songololo, dans le Bas-Congo, sur la frontière angolaise. Abandonné également le mariage entre la R-dcongolaise CINAT et le français Lafarge, numéro un mondial dans la production du ciment gris. Il sied tout de même de rappeler que la vente des 31 des 41% des parts de la CINAT que le gouvernement avait levé l’option de vendre dans le cadre de la politique de désengagement de l’Etat de certaines de ses entreprises a tourné à la confusion.

Les frères RAWJI avaient proposé, rubis sur ongle, Usd 35 millions en vue de porter la production de la CINAT à 1 million de t l’an. La CINAT dans son état actuel assure une production de 750 t de ciment au quotidien, soit 22.500 t mensuel. Mais le ministère du Portefeuille et le COPIREP portèrent leur choix sur le groupe français Lafarge, au terme d’un appel d’offre sujet à caution. Lafarge, numéro un mondial dans le secteur de production de ciment, se vantait-on au ministère du Portefeuille, avait déboursé Usd 45 millions pour acheter les 31% des parts de la CINAT. Tout n’était pas aussi simple. Rien n’est venu. Ça promet plutôt chez CILU qui annonce pour 2012, une production de plus de 1 million de tonnes de ciment portland si bien j’offre interne pourrait suffisamment assouvir les appétits domestiques. Avec la CILU et ses cimenteries installées au Katanga, le Groupe Forrest contrôle 75% de la production nationale du ciment.

L’an prochain, les cimenteries de Forrest pourraient occuper une position dominante en R-dC, La Capacité de production annuelle de la Cimenterie de Lukala, CILU, atteindrait les 1,4 millions de tonnes alors que la demande nationale en ciment oscille entre 2,5 et 3 millions de tonnes l’an. Toutes ces prévisions reposaient sur le partenariat que le Groupe Forrest avait conclu, il y a deux ans, en vue du développement industriel de ses cimenteries, avec le groupe allemand Heidelberg Cement, numéro 3 mondial dans le secteur de ciment, avec une production de 100 millions de tonnes.

La firme allemande est également numéro un mondial en agrégats avec des ventes d’environ 300 millions de tonnes par an.
Ni Forrest ni Heidelberg n’avaient cependant daigné indiquer la hauteur des engagements financiers que ce partenariat nécessitait.
Actuellement le marché du ciment gris est plutôt stable, le sac de 50 Kg se négocie à près de usd 15 grâce notamment à la politique de défiscalisation, décidée par le gouvernement, du ciment importé.
L’option de l’importation semble avoir été définitivement levée pour faire face à la demande nationale en ciments titillerait dans les 4 millions de tonnes l’an. L’offre, cependant, se situerait autour de 2,5 à 3 millions de tonnes, en dépit de l’importation du ciment.