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Tracasseries aux postes-frontières - Vingt-trois services identifiés à Kasindi dans le Nord-Kivu

Créé le 29  -12-2010 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDCongo  | Mis à jour le mercredi 29 -12-2010 à  09 h40 | PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE



Le terrible constat a, une fois de plus, poussé le gouvernement à insister sur la limitation bien connue de leur nombre à cinq selon le décret présidentiel. Les opérateurs économiques interrogés, hier, sur la question brûlante et récurrente de la pléthore des services au niveau des postes-frontières du pays, ont simplement recommandé à l'exécutif de mettre, cette fois-ci, plus de rigueur dans l'application concrète de la loi y afférente. Ils ont souhaité un meilleur suivi voire des sanctions éventuelles pour contraindre les ministères concernés à évacuer leurs services. Selon le constat, la situation serait visiblement inconfortable dans les ports et un peu partout sur toute l'étendue du territoire national. En effet, alors que le décret autorise à peine cinq services de l'Etat aux frontières, l'on en a dénombré quatorze au port de Matadi et treize à celui de Boma.

La question avait retenu l'attention de l'exécutif lors de la dernière réunion présidée par le chef de l'Etat, Joseph Kabila, en personne. Outre le Premier ministre et quelques membres du gouvernement, l'on avait aussi remarqué la présence du procureur de la République, Kabange Numbi, de l'Inspecteur général de la Police nationale congolaise, Charles Bisengimana, ainsi que certains collaborateurs du président de la République. Des leçons ont été tirées et l'une des décisions prises consiste à instruire les ministères concernés à évacuer sans délai leurs services non autorisés.

L'afflux massif des services indésirables a eu pour conséquence de réduire considérablement les recettes de l'Etat restées à leur faible niveau en dépit des efforts de maximisation. Pour rappel, les services reconnus par le gouvernement pour remplir des tâches spécifiques dans les postes-frontières sont la Direction générale des migrations (DGM), l'Hygiène, l'Office congolais de contrôle et la police des frontières. Cette mesure des autorités tend à mettre fin à une certaine léthargie constatée sur le terrain afin d'assainir davantage l'environnement de travail. Il s'agit concrètement d'éliminer les tracasseries pour faciliter les opérations et faire jouer à l'Etat son véritable rôle dans le commerce international. Mais, hélas, le décret présidentiel peine à être mis en application !

Laurent Essolomwa

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