[VIDEO] Afrique du Sud : Une boule de feu illumine le ciel - Afrique Rédaction, actualité africaine, actualité africaine à la minute, actualité africaine de la semaine, actualité africaine du mois, actualité africaine à la une, actu, Afrique Maghreb, Afrique de l'Ouest, Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique centrale, Afrique subsaharienne, journal en ligne, information sur l'Afrique, actualité de la RDC, actualité de Kinshasa, actualité du congo, actualité musicale, actualité politique, la francophonie, Sports, Insolites, Musique, Culture, Afrique, Monde, France, Moyen Orient, Justice, Littérature, USA, Asie, Europe, Continent RSS, Faits Divers, Politique, Economie, Sociale, Société, Femmes, Santé, Diaspora, religions, Emplois

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Epoustouflant | Dans la nuit de samedi à dimanche, un météore qui pourrait avoir un mètre de diamètre a éclairé le ciel de Pretoria et de Johannesburg en Afrique du Sud.

© DR | Le météorite a illuminé une partie de l'Afrique du Sud.

Anne-Muriel Brouet

Les images sont impressionnantes. La boule de feu traverse le ciel. La vidéo ne dure pas plus de deux secondes et demie, mais l’effet est là, venu du ciel, des confins de l’univers. Dans la nuit de samedi à dimanche, un météore a illuminé le ciel au-dessus des deux grandes villes sud-africaines de Pretoria et de Johannesburg. « Il y a eu flash soudain, comme une bande orange, puis une explosion lumineuse, éclairant le ciel comme s’il faisait jour », a raconté un témoin. Une vidéo amateur atteste de l’événement, un phénomène rare mais loin d’être inexplicable.

« C’est comme une étoile filante en version big size, commente Stéphane Paltani, astrophysicien à l’Observatoire de l’UNIGE. Elle s’est désintégrée en pénétrant dans l’atmosphère à une vitesse de 20 à 30 km/seconde, dans une explosion de lumière.»

La brièveté et la soudaineté de l’événement font que l’on peut plutôt faire des suppositions qu'affirmer des certitudes. D’abord son diamètre. « De l’ordre d’un mètre », avance le scientifique. Si l’on compare à l’événement de la Toungouska, lorsqu’en 1908 un météore avait soufflé 60 kilomètres carrés de forêt sibérienne avec une puissance équivalente à 10 000 fois Hiroshima, le diamètre du corps céleste ne dépassait pas une trentaine de mètres.

Autre outil de diagnostic : la rareté de l’événement. Chaque jour, des milliers de tonnes de poussières nous arrivent dessus de l’espace. Mais on ne les détecte pas tant elles sont petites. Plus le corps est gros, moins il est fréquent. Les grosses météorites – qui prennent ce nom quand elles forment des cratères sur Terre – du type de celles qui ont détruit les dinosaures, arrivent tous les 100 millions d’années. Les météores – qui se désintègrent avant de toucher terre - d’un diamètre de celui de la Toungouska, pénètrent l’atmosphère environ une fois tous les cent ans. Une dizaine d’objets d’environ un mètre de diamètre nous pleut dessus chaque année. L’événement du week-end dernier est indéniablement rare et impressionnant, mais en même temps, il n’a pas provoqué de grosse explosion. Donc, d’environ un mètre de diamètre.

De quoi s’agit ? D'un corps ferreux ou rocheux ? « Plus vraisemblablement rocheux », estime Stéphane Paltani. Car pour l’heure on n’a retrouvé aucun débris. D’où vient-il ? « Ce serait plutôt un débris astéroïde qu’un débris de comète, poursuit le chercheur. Les premiers sont des objets isolés issus de collisions entre astéroïdes tandis que les seconds sont des morceaux de comète, fondus par le soleil, souvent plus petits. »

Les images restent très impressionnantes:

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