500 orphelins et enfants de rue bénéficient de l’aide de Logos Rhema

Créé le 27-12-2010 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Lundi 27 -12-2010 à 07 h40 | PAR : LE POTENTIEL

En ce temps de crise, la générosité n’est plus un don reconnu à tout le monde. Mais certaines bonnes volontés comme les fidèles du ministère Logos Rhema subviennent au besoin des plus démunis, à savoir les orphelins et les enfants de rue.

Les rues de Kinshasa grouillent de jeunes gens appelés communément «shegués» ou enfants de rue. Issus des familles pauvres, en désunion, et souvent accusés de sorciers, ils sont abandonnés à eux – mêmes, et ne jouissent d’aucun encadrement ni affection. Pour leur témoigner de l’amour, le département des évènements spéciaux du ministère Logos Rhema, que dirige l’évêque Judith Kalonji a organisé le samedi 25 décembre 2010, à son nouveau siège de l’avenue Saïo, une journée de partage avec ces orphelins et enfants de rue.

Au moins 500 orphelins et shegués évangélisés sur la rue ont bénéficié d’un paquet constitué essentiellement des vêtements et des chaussures, don du ministère Logos Rhema.

Au menu de cette journée qui avait l’air festive, le témoignage de Michel Kalume, un enfant devenu à neuf ans «shegué» à la suite de la mort de son père, mais qui aujourd’hui grâce au ministère est réintégré dans la société ; il est élève en deuxième secondaire général dans un institut de la commune de Ngiri-Ngiri, et sert Dieu comme protocole dans ce ministère. Ce témoignage a été suivi de la distribution des vêtements et chaussures aux orphelins et enfants de rue, et du partage du repas servi pour cette circonstance en signe d’amour, assaisonné d’un défilé de mode des enfants dont l’âge varie entre trois à dix ans. Abordé par Le Potentiel pour savoir sous quel signe il plaçait cette journée, l’archevêque Diamant Kalonji a déclaré, «La journée d’aujourd’hui a le sens d’un souvenir, d’un anniversaire, parce que Dieu a pensé au monde et lui a donné un Sauveur Jésus- christ et nous célébrons cette naissance – là ; c’est pour cela que nous sommes avec les enfants». Et d’ajouter pour justifier pourquoi son ministère a choisi de passer cette journée de nativité avec les enfants, «Nous avons choisi les enfants de rue et les orphelins, cela a un sens parce que nous étions tous des enfants de rue, c’est – à dire abandonnés sans toits, perdus, errants ; et Dieu nous envoyé quelqu’un pour nous ramener au toit paternel ; nous exprimer l’amour surtout. Comme à la naissance du Messie, Dieu a porté un corps pour exprimer l’amour, nous avons voulu aussi exprimer cet amour envers les gens, qui tous les jours ne jouissent pas de l’amour d’une famille, d’un parent ou d’un être bien aimé. C’est pour cela que nous avons voulu leur montrer que Jésus – Christ les aime même si aujourd’hui le monde ne les aime pas ».

A noter que ce don, dont le coût, selon les propos de l’archevêque Diamant Kalonji, ne saurait être évalué est le fruit de la générosité des fidèles de son ministère, «Nous avons fait un appel à l’église, parce nous venons d’un jeûne de vingt et un jours de fin d’année, et la bible nous dit dans ésaïe 58 que le jeûne c’est aussi se priver pour un être de qui on attend rien ; c’est un don des membres de l’église pour exprimer l’amour, de jeûner vis-à-vis de ceux qui n’en ont pas».

Il faut dire que ce don n’est pas le premier du genre. Le ministère Logos Rhema a déjà eu par le passé à offrir des cadeaux de fin d’année aux orphelins et enfants de rue ; c’est donc une tradition qui a été respectée.

Pie Roger ILOKO