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20 Juillet 2010
Créé le 20 -07-2010 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 20 -07-2010 à 07h04 : LE POTENTIEL
L’archevêque de Kinshasa, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya a déploré la mort atroce « de frères et sœurs de Sange » en demandant au Tout-Puissant de pardonner leurs fautes ». C’était lors de la messe de suffrage célébrée pour le repos éternel de leurs âmes en la cathédrale Notre-Dame du Congo.
« La nation tout entière était en deuil : 271 morts brûlés et carbonisés. A juste raison, un deuil national de 48 heures a été décrété. En plus une campagne de solidarité au bénéfice des sinistrés a été lancée. Le Kivu a suffisamment été éprouvé. Cet accident était trop ». Ces propos ont été de l’archevêque de Kinshasa, Mgr Monsengwo Pasinya pour justifier la messe de suffrage pour le repos des âmes des victimes de l’accident de Sange.
Dans son homélie émouvante de par sa consistance, il a déploré cette mort atroce avant de demander au Tout-Puissant de pardonner leurs fautes.
« Une voix dans rama se fait entendre, des pleurs et une longue plainte. C’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut être consolée parce qu’ils ne sont plus ». D’une manière spontanée l’Archevêque de Kinshasa a projeté ces paroles d’écriture dans le contexte de la RDC pour dire : « une voix s’est fait entendre dans Sange, des pleurs et une longue plainte : c’est la RDC qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, parce qu’ils ne sont plus ».
Selon lui, la rencontre de la cathédrale dépend de la foi de tous ceux qui étaient présents en l’au-delà, pour supplier le Seigneur ; Maître de l’histoire personnelle et collective, pour recommander à la divine miséricorde ces frères et secours défunts. «Qu’Il pardonne leurs fautes et que sa tendresse console et réconforte les vivants et les familles éprouvées», a-t-il imploré.
Mgr Laurent Monsengwo a souligné que les lectures du jour invitaient à tourner le regard vers le ciel pour méditer la réalité de la mort à tout point de vue de Dieu. A ce sujet, les circonstances de la mort de ces frères et soeurs de Sange rappellent que la vie quotidienne doit constamment être attentive aux rendez-vous du Seigneur.
Car, selon lui, manquer un rendez-vous avec les homme peut être dommageable pour la vie, mais manquer celui de Dieu peut être préjudiciable pour l’éternité. «Veillez et priez, dit le Seigneur», a-t-il rappelé.
Se référant au déluge, il a décrit les circonstances dans lesquelles ces frères et sœurs ont trouvé la mort. « En effet, s’est-il interrogé, lequel de ces frères et sœurs qui regardaient paisiblement la coupe du monde aurait imaginé que le jour du Seigneur était là et qu’il fallait se préparer à rencontrer le Maître » ? A cette question il a simplement exhorté : « le Seigneur vient tous les jours, préparons-nous à sa rencontre et nous serons prêts pour la rencontre définitive ».
Toutefois, Mgr Laurent Monsengwo a reconnu que cet accident qui a causé tant de malheur à Sange n’était pas un fait de hasard pour autant qu’il est issu d’une chaîne de fautes humaines, notamment une route dégradée, l’imprudence des personnes qui se sont précipitées pour recueillir l’essence, le chauffeur du camion-citerne dont la lucidité laissait à désirer, etc.
Par là, il a voulu démontrer comment les responsabilités des uns et des autres peuvent dans ce cas ou dans bien d’autres, entraîner des catastrophes incommensurables.
Raymonde Senga Kosi