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Actualité Affaire Général Amisi : l’ONU déplore l’absence d’une enquête judiciaire


Crée LE 07-08-2014  - 15H35 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOURLUNjeudi le 07-08-2014 -19H20 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

                                                             

La réaction des Nations Unies dans l’affaire Général Gabriel Amisi après que le Conseil supérieur de la Défense ait innocenté cet officier congolais est tombée hier mercredi 6 août à travers un document du Bureau Conjoint des

Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) distribué aux journalistes présents à la Conférence de presse hebdomadaire de l’Onu tenue au Quartier général de la Monusco ,à Gombe.
Dans ce document, l’Onu déplore la décision du Conseil supérieur de la Défense levant la suspension du Général Amisi en s’appuyant sur le fait qu’aucune enquête judicaire n’a été ouverte jusqu’à présent contre cet ex-chef d’Etat-major des forces terrestres des Fardc.
Pour rappel, la suspension du Général Amisi avait été ordonnée par le président Joseph Kabila le 22 Novembre 2012, suite à des accusations de trafic illégal d’armes avec des groupes armés contenues dans un rapport du groupe d’experts des Nations Unies sur la RDC.
Une commission d’enquête administrative avait été mise en place par Kinshasa, afin d’examiner le cas du général Amisi.
D’après l’Onu, à la suite de cette suspension, le 28 Février 2013, la Haut - commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme avait adressé une lettre au ministre de la Justice et Droits humains, pour lui faire part de la nécessité d’initier une enquête judicaire sur les allégations de violations graves des droits de l’homme et du Droit international Humanitaire dont le Général Amis Tango Fort aurait été responsable direct ou en sa qualité de commandant, y compris les violations graves des droits de l’homme commises à Kisangani, chef- lieu de la province orientale, en mai 2002 et qui ont fait l’objet de deux rapport publics adressés au Conseil de Sécurité en date du 16 juillet 2002 et du 24 février 2003.
En réaction, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, par sa Résolution 2147 du 28 Mars 2014, a autorisé la Monusco à prêter ses bons offices, conseils et son concours au gouvernement de la RDC, en vue de l’arrestation et du jugement des personnes responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en RD Congo.
Pour rappel, dans un communiqué, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) avait aussi déploré le fait que l’enquête menée par le gouvernement sur les trafics d’armes et des munitions mis à charge notamment du général Amisi n’ait pas été indépendante, impartiale et exhaustive”.
L’association recommande au Gouvernement congolais de se conformer aux principes des Nations Unies sur des enquêtes se rapportant aux violations des droits de l’homme, en particulier, pour ce cas du général Amisi Kumba et à la CPI d’en avoir regard, au cas où le gouvernement n’y revient plus, et ce, dans le cadre de ses enquêtes en cours suries provinces du Nord et Sud-Kivu.
GODÉ KALONJI MUKENDI

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