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1 Mars 2014
Environ 300 organisations non gouvernementales congolaises doivent proposer des candidats aux deux postes qui leur reviennent sur les neuf que devrait compter la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). L’ONG Les amis de Nelson Mandela pour les droits de l’homme a été chargée de modérer les tendances et aplanir les divergences qui, déjà, émergent. Alors que la session ordinaire de mars au Parlement s’ouvre le 15 prochain, ces ONG se sont réunies vendredi 28 février à Kinshasa pour discuter de la procédure de désignations de ces candidats.
Sur les 300 ONGDH invitées à cette réunion au Centre pastoral Lindonge, une centaine était présente.
Face à l’agitation des candidats à la Commission nationale des droits de l’homme, l’assemblée avait décidé de solliciter la médiation des prélats pour concilier tous les candidats désignés par leurs pairs.
A l’issue de la réunion, ces organisations se sont entendues sur les candidatures de maître Richard Bondo, d’Avocat sans frontières RDC, et Mme Nathalie Yoka, de Solidarité pour un monde meilleur.
Robert Ilunga de l’ONG Les amis de Nelson Mandela est chargé de contacter d’autres ONG pour les rallier à cette décision.
«En tant que modérateur, je ne suis pour aucun candidat. Je me rallie simplement à la décision prise par la majorité des ONG», a-t-il expliqué.
Conformément aux articles 15 à 18 de la loi organique de la CNDH, il faut notamment détenir au moins un diplôme de graduat dans le domaine des droits et une expérience de 5 ans dans une ONG pour se porter candidat.
Les magistrats et les personnes qui occupent un poste politique, par exemple, sont disqualifiés.