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Actualité Conséquence des affrontements armés entre FARDC et groupes Mai Mai : Graves mouvements de populations observés dans le grand Kivu et au Nord-Katanga

Crée LE 18-08-2014  - 10H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE lundi le 18-08-2014 - 12H40 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

 

 

 

                                                       
Suite aux affrontements entre Forces armées de la RDC et miliciens Raïya Mutomboki depuis le 11 août dernier à Bulambika, Kambali, Kando et Kambegete, dans le territoire de Kalehe, les habitants de ces villages se déplacent notamment vers Chabunda et Maibano.

Tous ces villages seraient vidés de leurs habitants mais faute d’évaluation à ce jour, seulement quelques 1 000 déplacés accueillis dans la paroisse de Bunyakiri ont été identifiés et 400 autres dans la base d’une ONG. Parmi eux des malades de l’hôpital de a place, dont des femmes en attente d’accouchement, explique OCHA. Des allégations de pillages par des militaires ont également été rapportées, en marge de ces affrontements.
 
Actuellement, la situation est toujours volatile dans les villages voisins de Bunyakiri et l’inquiétude des populations demeure perceptible dans la zone. Malgré l’appel lancé par les autorités militaires depuis le début de cette année, les Raïya Mutomboki n’ont pas désarmé, faisant planer la crainte d’éventuelles offensives FARDC. Pire, les localités de Bilabise, Champundu, Kaligila, Malimba et Mitonko au nord de Shabunda, ont accueilli en mai 1 135 déplacés, qui avaient préventivement “ fui d’éventuelles opérations militaires contre ce groupe armé dans le Territoire de Punia au Maniema, frontalier avec Shabunda.
Kalehe reste à ce jour le territoire avec le plus grand nombre résiduel de déplacés depuis 2009 (38% des 554 981 déplacés), situation héritée de l’activisme des groupes armés et des opérations militaires subséquentes. Les affrontements actuels devraient malheureusement renforcer cette situation, en accentuant les vulnérabilités existantes,’ craint Ocha.
A ce jour, les mesures de protection des civils prises par les autorités dans cette zone se sont avérées insuffisantes, alors que la présence d’éléments des FARDC perçus comme partiaux alimente davantage la méfiance d’une partie de la population.
Depuis le début de cette année, au moins 58 personnes ont été tuées en-marge du conflit intercommunautaire de la Plaine de la Ruzizi.
 
Kalemie : les humanitaires craignent le pire
 
Au nord est de Kalemie, les FARDC ont lancé le 7 août une offensive contre les Mai Mai Yakutumba, afin de reprendre le contrôle de tous les 25 villages, situés le long du Lac Tanganyika, encore sous leur emprise.
Les acteurs humanitaires craignent que cette contre- attaque provoque un mouvement de populations et précarise la situation humanitaire des populations.
La localité d’Ankoro, considérée stable dans le territoire Manono, vient d’être touchée par des violences causées par le conflit communautaire entre Lubas et pygmées. Depuis le 03 aout, des affrontements opposent ces deux communautés autour du village de Kasonga, à 115 km au nord de Manono, provoquant d’importants mouvements de populations vers les quartiers périphériques et les îlots situés le long de la rivière Luvua. Selon la Caritas, environ 2 000 personnes déplacées internes se sont installées actuellement dans une école à Ankoro ; plus de 3 200 autres personnes auraient fui de façon préventive leurs villages pour se réfugier dans les îlots. Selon les autorités locales de Ankoro, ces déplacés vivent dans des conditions déplorables et précaires. Ils ont besoin urgent des vivres, abris et des médicaments.
 
Walikale et Lubero : l’activisme des groupes armés risque de compliquer la situation
 
Des milliers de personnes continuent.de se déplacer suite à l’insécurité observée cette semaine dans certaines zones des territoires de Walikale et Lubero. Depuis in mars, l’activisme de groupes armés déstabilise ces régions. Ainsi, pour assurer la protection des civils, des opérations des FARDC, appuyées par la Brigade d’intervention de la MONUSCO contre ces derniers ont été lancées dans certaines régions notamment à l’est et au nord de Walikale. Dans le territoire de Lubero, de récents déplacements sont notifiés dans la zone de Njiapanda et de Vuyinga (nord- ouest de la ville de Butembo) en provenance des villages de Gomora et Bilulu, affectés par des affrontements entre les groupes armés Nduma Defense of Congo (NDC) et Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
 
Aucune estimation du nombre de ces déplacés n’est encore disponible. Les acteurs humanitaires continuent à suivre l’évolution du contexte sécuritaire de la zone en vue de planifier une mission d’évaluation des besoins. Au Nord de Beni, des milliers de personnes sont retournées au début du mois d’août dans leurs localités et villages suite à l’accalmie observée après l’opération militaire des FARDC contre le groupe armé Allied Democratic Forces (ADF).
 
Selon des sources locales, les mouvements de retour des déplacés se poursuivent dans les localités situées sur l’axe Mbau-Kamango (nord-est de Beni). En outre, près de 1 950 ménages retournés (chiffres à confirmer) sont répartis sur les localités de Mamundioma, Sulungwe, Kisiki, Maibwe, Mukoko et Kiusikivu, au nord- est.
L’ONG World Vision International (WVI) entreprend depuis le 7 août une évaluation multisectorielle de la situation de ces retournés en termes de sécurité alimentaire et protection.
GODÉ KALONJI MUK.

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