Actualité Grand Inga : la moitié de la production pour l’Afrique du Sud - Afrique Rédaction, actualité africaine, actualité africaine à la minute, actualité africaine de la semaine, actualité africaine du mois, actualité africaine à la une, actu, Afrique Maghreb, Afrique de l'Ouest, Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique centrale, Afrique subsaharienne, journal en ligne, information sur l'Afrique, actualité de la RDC, actualité de Kinshasa, actualité du congo, actualité musicale, actualité politique, la francophonie, Sports, Insolites, Musique, Culture, Afrique, Monde, France, Moyen Orient, Justice, Littérature, USA, Asie, Europe, Continent RSS, Faits Divers, Politique, Economie, Sociale, Société, Femmes, Santé, Diaspora, religions, Emplois

Crée LE 25-08-2014  - 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE lundi  le 25-08-2014 - 15H50 PAR : LE PHARE

                                                     
 
Maintes fois reporté, le projet de construction du barrage hydroélectrique Inga 3 en vue d’augmenter la puissance énergétique de la RD Congo, dit Grand Inga, pourrait bientôt se concrétiser.

On apprend, à ce sujet, que la présidence sud-africaine a approuvé la ratification du traité y relatif avec la République Démocratique du Congo en fin de semaine dernière. Les travaux de la première phase débuteront en octobre 2015. C’est le ministre attaché à la présidence sud-africaine, Jeff Radebe qui a fait la déclaration aux journalistes, à l’issue d’une réunion ordinaire de cabinet.
 
« Le projet a le potentiel de fournir de l’énergie propre et abordable pour répondre aux besoins de la RDC, de l’Afrique du Sud, et des pays voisins »,‘ a-t-il renchéri.
Selon le traité, l’Afrique du Sud devrait acheter plus de la moitié de la production de l’électricité de la première phase du projet, soit 2500 sur les 4800 MW prévues. La production globale attendue à la fin complète de Inga 3 est de 40.000 MW, pour un coût total estimé à 12 milliards de dollars américains.
 
Le financement proviendra de plusieurs sources, notamment de la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque mondiale, l’Agence française de développement, la Banque Européenne d’investissement et la Banque de développement de l’Afrique Australe. L’ensemble du projet Grand Inga est estimé à 50 milliards de dollars, en incorporant le transport de l’électricité.
La Banque mondiale dont le conseil d’administration vient de décider d’octroyer un don de 73 millions de dollars à la RDC pour l’aider à développer l’expansion du barrage, ne s’est pas encore prononcée en ce concerne le financement d’Inga 3.
Par ailleurs, trois consortiums internationaux sont candidats pour le contrat de construction de Grand Inga et la vente de l’électricité qu’il génèrera, estimée à 4 800 MW.
Après l’Afrique du Sud qui se propose d’acheter 2500 MW de la capacité totale de la première phase estimée à 4800 MW, on indique qu’une société minière congolaise est aussi candidate pour 1300 MW. La SNEL (Société nationale d’électricité) se contentera des 1.000 MW restants.
Ce supplément énergétique permettra à la Snel, apprend-on, d’alimenter quelque 7 millions de personnes autour de Kinshasa. De même, ce supplément pourrait l’aider à couvrir les besoins non satisfaits de l’électricité d’ici 2025.
Dom