Actualité africaine et internationale en continu ! Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique de l'Ouest, Afrique Centrale et Afrique Australe en continu avec des nouvelles fraiches.Des brèves et des tweets...Actualité sur Facebook en direct avec des news fraiches
2 Septembre 2014
Crée LE 02-09-2014 - 09H10 | AFRIQUE
REDACTION | REDACTEUR EN CHEF
: | PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE
AFRICAINE. à JOUR LE
mardi le 02-09-2014 - 10H30 PAR : ARTV NEWS
Ce que les habitants de la capitale craignaient est arrivé. Le prix de l’essence à la pompe est passé le lundi 1er septembre de 1.475 FC à 1.525 FC le litre. Quant au Gasoil, il est passé de 1.450 FC à 1. 515 FC le litre.
Intervenue à quelques jours de la rentrée scolaire, cette augmentation du prix du carburant est assimilée à un front supplémentaire pour des parents démunis. C’est donc un peu la panique dans la capitale où l’on craint que cela n’entraîne la hausse des prix des biens et services. Dur d’être Rd Congolais.
Si les gens ignorent encore les raisons de cette augmentation, il est à craindre que cette hausse de prix du carburant entraîne, comme c’est très souvent le cas dans cette ville, celle du coût des transports en commun et d’autres produits et services. A Kinshasa très souvent, l’augmentation du prix du carburant provoque ipso facto celle des denrées de première nécessité.
En attendant des signes avant-coureurs de cette hausse du prix du carburant à la pompe étaient déjà perceptibles dans les rues de la capitale. Lundi soir déjà, de nombreux Kinois ont dû faire face aux difficultés de transport dans les arrêts des bus. Ceux qui n’en pouvaient pas d’attendre avaient marché à pied pour regagner leurs domiciles.
Intervenue à quelques jours de la rentrée scolaire, cette augmentation du prix du carburant à la pompe rajoute aux soucis des parents démunis qui craignent une possible majoration des équipements de la rentrée scolaire sur le marché. Faire coïncider l’augmentation du prix du carburant avec la rentrée scolaire constitue ni plus ni moins un double casse-tête pour ceux des Congolais qui doivent s’arracher les cheveux afin de réussir à renvoyer les enfants à l’école.
Pour beaucoup, le mal est fait. Reste à maintenant à que le décor est planté, les Congolais sont donc appelés à intégrer cela dans l’exécution d’un programme déjà assez difficile. A moins que les prix des biens et services soient contenus dans des proportions jugées acceptables. Tout le problème, notre Etat n’anticipe pas. Car avec l’augmentation du prix du carburant à la pompe, le ministère de l’Economie devrait s’assurer en amont que les prix des biens et services ne prennent l’ascenseur. Sinon, cette envolée pourrait très vite dépasser les limites du supportable Et les gens à ce moment là n’auront leurs yeux que pour pleurer. S’agissant particulièrement de transport en commun, il est à espérer que les bus du Gouvernement central et ceux de l’Hôtel de ville ne reverraient pas leurs tarifs à la hausse comme ceux des privés, notamment les fameux bus «207». Car certains transporteurs, timidement, montent déjà les enchères, en changeant le prix de la course au grand dam de la population. C’est sur ce terrain que le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta et son gouvernement provincial sont attendus. Le premier citoyen de la ville doit taper du point sur la table pour mettre en garde tout transporteur qui tentera d’imposer unilatéralement le prix de la course. Et éviter aux parents qui ont déjà les nerfs à vif la veille de la rentrée scolaire, de sombrer dans la dépression