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20 Août 2014
Crée LE 20-08-2014 - 10H20 | AFRIQUE
REDACTION | REDACTEUR EN CHEF
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AFRICAINE. à JOUR LE
mercredi le 20-08-2014 - 11H50 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Les FARDC qui n’ont récupéré que quatre armes AK 47, une arme Rpg7 et le drapeau du Katanga, se félicitent de reprendre le contrôle du quartier général du chef milicien, alors que ce dernier peut resurgir à tout moment.
A la suite des combats qui ont opposé, dimanche 17 août dernier, dans la province du Katanga, à Kibwa, les Forces armées de la République démocratique du Congo aux éléments dé la garde rapprochée du chef milicien Gédéon, ce dernier a été mis en déroute, après avoir réussi à s’échapper.
Les forces loyalistes ont donc repris le contrôle du quartier général de ce chef de guerre à Kibawa. Le commandant de la 61e brigade des Forces armées de la RDC, colonel Stanislas Kabezya, qui livre cette information, indique que l’armée congolaise a récupéré quatre armes AK 47, une arme Rpg7 et le drapeau du Katanga. Une moisson très peu abondante, car le danger continue toujours à guetter la population de cette partie du pays, sur tout que Gédéon n’a pas été maîtrisé, ni mis hors d’état de nuire. Car, connaissant très bien son fief, il peut resurgir à tout moment et causer une fois de plus des dégâts.
En effet, l’attaque de l’armée contre le quartier général de Gédéon a eu lieu dimanche 17 août vers onze heures, et n’a duré qu’une heure et demie. Le colonel Stanislas Kabezya affirme que certains effets personnels de Gédéon, ainsi que des armes, ont même été récupérées au cours de cette opération. Selon lui, dit côté du Triangle de la mort, qui englobe Manono, Moba et Pweto, les éléments de FARDC sont bien arrivés à Kibawa.
Le commandant de la 61e brigade des FARDC affirme être déterminé à rétablir la paix dans cette partie du Katanga, en proie à l’activisme des miliciens.
Il ajoute que d’autres opérations militaires sont menées actuellement toujours au Nord du Katanga contre les miliciens Maï-Maï Yakutumba.
Il faudra par ailleurs éviter le triomphalisme car l’ennemi, sans nul doute, rôde encore autour de son fief récupéré par le gouvernement, multipliant des stratégies pour lancer l’assaut. Les militaires des FARDC doivent donc être prudents, se battre jusqu’à la dernière goûte du sang pour, en définitive, mettre la main sur Gédéon afin qu’il réponde de tous les crimes qu’il a commis.
Il faut rappeler par ailleurs que les combattants de Gédéon sont accusés de nombreuses exactions contre les populations civiles dans les territoires de Mitwaba, Manono et Pweto.
Il a déclaré en juin dernier qu’il pourrait se rendre à la Monusco si celle-ci était présente à Mitwaba ou à Pweto. Arrêté il y a de cela quelques années, il a réussi, de manière difficile à expliquer, à s’évaporer dans la nature, à la grande surprise de plusieurs Congolais.
LEFILS M.