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14 Février 2014
Depuis quelque temps, l’insécurité a refait surface dans certaines localités de la province du Katanga. Une insécurité qui, à en croire les informations en provenance de cette partie de la RDC, est surtout provoquée par des miliciens, communément appelés «Bakata-Katanga».
Préoccupé par cette insécurité, le gouvernement central a dépêché le ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej. L’objectif poursuivi par la visite de travail du ministre au Katanga était de s’enquérir de la situation sur le terrain, en vue de trouver une thérapeutique susceptible de restaurer l’autorité de l’Etat à travers la province.
A l’issue de sa mission, Richard Muyej a indiqué que le gouvernement va tout mettre en œuvre pour pacifier le Katanga. Tous les groupes armés encore opérationnels sur le terrain seront traqués incessamment, a souligne le ministre de l’Intérieur.
Compte tenu de la complicité de la question, la Monusco a annoncé le renforcement de ses troupes dans la province cuprifère. Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler, l’a déclaré, au cours de la conférence de presse de son institution tenue, le mercredi 12 février à Kinshasa. Ce, avant de déplorer l’utilisation des enfants dans les rangs des groupes armés et le travail des mineurs dans les mines de cette province.
Se confiant à la radio onusienne, le chef de la Monusco a déclaré : «J’ai vu à Manono un camp de l’Unicef avec 42 ex-enfants soldats des Maï-Maï Bata-Katanga et je dois dire, une fois de plus, qu’il s’agit d’un crime de guerre de recruter des enfants, de tuer leurs parents afin de leur couper le chemin de retour à la famille».
La même source renseigne que les différents groupes armés opérant au Katanga comptent des enfants dans leurs rangs. Environ 2000 enfants dont l’âge oscille entre 7 et 17 ans, ont été recrutés depuis octobre 2012 au Katanga. La révélation a été faite par l’administrateur chargé de la protection de l’enfant au bureau de l’Unicef au Katanga, Willy Kabaswangani, cité par radiookapi.net. C’était à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’enfant soldat célébrée, le 12 février de chaque année.
« Plusieurs enfants sont recrutés et utilisés par les différents groupes armés qui sévissent dans la province du Katanga », a-t-il regretté. Avant d’affirmer que les territoires les plus touchés par ce phénomène sont Mitwaba, Malemba Nkulu, Pweto, Manono, Kalemie et Moba.