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8 Avril 2014
Crée le 8-04-2014 - 10H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALENATIONALE
, AFRICAINE ETINTERNATIONALE
. Mis à jour mardi le 08-04-2014 - 11H35 PAR : LE POTENTIEL
L’assainissement du secteur des transports urbains est au cœur de l’action du gouvernement. Avec l’arrivée d’un lot de 90 minibus destinés à renforcer le secteur, le gouvernement pense revoir aujourd’hui la grille tarifaire des transports urbains.
Le dossierdossier a été en examen hier lundi à la réunion hebdomadaire de la Troïka stratégique.
« Dans le contexte de la professionnalisation du secteur des transports urbains privésprivés, et consécutivement aux investissements y consentis par le gouvernement, le ministre des Transports et Voies de communication a soumis, à la demande de la Troïka stratégique, une note relative à la politique de fixation des tarifs des transports urbains », lit-on dans le communiqué diffusé au terme de cette réunion qui, comme à l’accoutumée, s’est déroulée autour du Premier ministre, Matata Ponyo Mapon.
« Tout en faisant encore partie des biens dits stratégiques, dont les prix sont administrés, les prix des transports, tels qu’abordés par ladite note devraient, pense le gouvernement, tenir comptecompte de l’impératif d’assurer la continuité des services par l’entretien et le renouvellement du parc automobile ».
Toutefois, au regard de certains aspects touchant aux matières relevant de la compétence d’autres ministères (telles les taxes), il a été demandé au ministre des Transports et Voies de communication « d’approfondir la réflexion avec l’implication desdits ministères avant son adoption ».
Fidèle à ses habitudes, la Troïka stratégique a fait le point de la synthèse de la situation économique et financière récente arrêtée au 4 avril 2014.
L’on retiendra qu’au niveau national, les dernières estimations du PIB indiquent la consolidation de la croissance économique, a fait part cet organe techniquetechnique du gouvernement. En effet, sur base de récentes réalisations de production, le taux de croissance économique en 2014 est projeté à 9,5%, contre une réalisation de 8,5% en 2013.
Quant au cadre macroéconomique, il est demeuré « sous contrôle ». Ainsi, le taux d’inflation hebdomadaire s’est maintenu à 0,022%, son niveau d’une semaine avant. En cumul annuel, il est de 0,427 au niveau national. Comparé à l’objectif annuel de 4%, le taux d’inflation à fin d’année serait de 1,597%.
Le marché de change est resté stable. Il y est noté une dépréciation 0,08% à l’indicatif, et une appréciation de 0,16% au parallèle. Ainsi, le franc congolais s’est échangé à 924,70 Fc et à 934,24 Fc contre un dollar américain sur les deux segments respectivement. Il est toutefois noté que l’écart entre les courscours à l’indicatif et au parallèle s’est réduit, de 11,8 Fc à 9,5.
Jusqu’au 4 avril 2014, les réserves internationales ont connu une augmentation sensible de 82,08 millions Usd, se situant autour de 1 876,08 millions Usd, couvrant 8,96 semaines d’importations. Pendant ce temps, le taux directeur de la Banque centrale du Congo est resté inchangé, demeurant à son niveau de 2,0%, tout comme les projections de croissance maintenues à ce jour à 9,5%.
Concernant les financesfinances de l’Etat, les opérations arrêtées au terme de l’échéance fiscale du 31 mars 2014 ont raffermi le solde provisoire des opérations financières de l’Etat du mois de mars qui renseigne d’un excédent de 203,2 milliards Fc, provenant de 482,1 milliards Fc en recettes, et des dépenses de 278,8 milliards Fc. Le solde net de la TVA à rembourser se situe par contre à 47,1 milliards Fc.