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10 Février 2014
Le langage des armes s’impose encore dans la partie Est de la République démocratique du Congo où les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) poursuivent la traque des groupes rebelles encore actifs dans l’Est du pays.
C’est dans cette optique que des troupes loyalistes ont lancé, hier dimanche 9 février, une contre-offensive contre les miliciens de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) et leurs alliés les Nyatura, dans les villages de Kibarizo, Muhanga, Butare, situés à une vingtaine de kilomètres à l’Ouest de Kitshanga (Nord-Kivu), rapporte radiookapi.net
Dans le but de rétablir l’autorité de l’Etat mise en mal par ces miliciens, les FARDC se sont déployées dans ces villages. L’objectif poursuivi est celui de récupérer les localités de Kibarizo et Muhanga, occupées depuis le vendredi 7 février par des miliciens APCLS, précise la même source.
Entre-temps, des sources locales n’ont pas fait état de perturbation des activités quotidiennes. Tout a fonctionné normalement. Synonyme de confiance rétablie et renforcée entre la population et l’armée nationale. Ces sources indiquent, par ailleurs, que les éléments de l’armée régulière gagnent du terrain face à l’ennemi, car les détonations à l’arme lourde et légère s’éloignaient de plus en plus du centre de Kitshanga.
Pour rappel, il y a environ deux semaines, les APCLS et les Nyatura, venus de Lukweti et Nyabiondo, au Nord du chef-lieu du territoire de Masisi, avaient établi leur base avancée à Kahira au Sud-ouest de Kitshanga. Ces miliciens avaient l’intention de déloger de Kitshanga, les soldats du 804ème régiment constitués majoritairement des ex-CNDP, ajoutent ces sources.
Depuis quelque temps, l’insécurité a refait surface à Kitshanga. S’agissant des actions des forces négatives, c’est à plusieurs reprises que les miliciens APCLS s’y sont affrontés avec les FARDC.
Comme toujours, cette insécurité a occasionné le déplacement des populations civiles vers d’autres localités de la province, question de se mettre à l’abri.
En février de l’année dernière, c’est à la Monusco que la population s’était réfugiée au moment où de violents combats opposaient les FARDC aux mêmes miliciens.
C’est pourquoi certains observateurs sont d’avis que le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans cette contrée demeure un palliatif non négligeable. Cela permettra aux populations civiles déplacées de regagner leurs localités.